Je ne connais plus cette fille c'est pourquoi je l'ai effacée, il n'y a plus de jeu, plus de danse, quand on ne sait plus mentir on ne peut pas s'offrir le luxe de s'échapper de soi, je suis le prisonnier fou de ma propre chair, j'ai peut être été belle mais je perds mon identité, personne ne peut plus me toucher, je suis un objet malade et ma salive a un goût de métal, je ne sais plus baiser, j'ai oublié ce que ça fait quand quelqu'un vous prend la main, les coins de ma bouche s'affaissent et je ne mange pas assez, je disparais lentement pour un amour devenu crime et puis fantôme, et laissez moi vous dire que c'est une mort de merde.
Conneries, comme tu dirais.