Pr oc ra stin ation...
La consonnance de ce mot qui craque comme une noix sous le pied me plait.
J'y ai beaucoup recours. Un peu moins qu'il y a quelques années mais encore beaucoup quand même...
Avec ce mot, je me donne un sursis faussement reposant.
J'ai la tentation de vouloir voir ce comportement comme un art de la paresse, une philosophie de vie ,un coin de liberté dans une journée bien remplie !!
Mais la plupart du temps (et si je suis honnête avec mon moi) cette impulsion me gâche la vie et me fait rater quelques métros (c'est une image).
Je procrastine pour plein de raisons :
la peur de rater, pas envie de m'y mettre, la peur du succès, le besoin d'écouter mon cerveau reptilien (j'ai faim, je mange)
Mais je procrastine surtout parce que je n'ai pas appris enfant à maîtriser ces fameuses pulsions primaires (sic) (ère du plaisir immédiat) et qu'en grandissant je n'ai probablement pas vraiment été confronté à la nécessité de l'apprendre par moi-même (Mère, tout n'est pas de ta faute).
(Feignasse)
Alors voilà,
dans une journée de 28 heures, je peux souvent donner la priorité à un plaisir sans grand intérêt; me ronger les ongles devant Cuisine Tv; plutôt qu'à la réalisation d'un projet plus grand, plus intéressant (écrire une belle note).
Si je rajoute à celà la peur de l'échec (ou de la réussite, soyons follles) je peux y passer de longues heures.
Devant Cuisine TV à me ronger les ongles.
Mais je lutte et j'apprends à utiliser mon esprit !
Il n'est jamais trop tard non ?
Je vous embrasse fort !!