Il était une fois des petites filles qui pensaient qu’un jour des princes charmants viendraient les sauver de leur vie bien triste et bien morne.
Comme si ces jeunes filles étaient destinées à une vie malheureuse, sans joies, ni amours.
Ces hommes si puissants, si charismatiques si forts, qui pouvaient en un clin d’œil gagner les batailles contre la cruauté et la méchanceté. Ces hommes tellement idéalisés où l’attente de la perfection est si fantasmé, que lorsqu’ils deviennent faillibles, la déception est de mise.
Ces petites princesses en devant de belles jeunes femmes, sont si désarmées devant cette déception, qu’elles apprennent à tord ou à raison que les hommes ne sont pas parfaits.
• Mais d’où vient cet idéal, cette quête de l’homme parfait ?
J’ai plusieurs hypothèses sur cette problématique.
• Les Dessins Animés ou contes comme fausse raison
Souvent, l’on entend dire que ce sont à cause des dessins animés (ou contes) regardés / lus enfants que notre esprit s’est façonnés de façon à penser qu’un homme est un prince, et qu’il nous sauvera nous faible femme de la vie.
Soit cette excuse est valable, si aucun modèle parental ne nous a éduqué, aimé, structuré.
En somme, il est très facile de faire des reproches sur un outil ludique qui n’a que pour fonction d’accroître l’imagination et permettre à l’enfant d’intérioriser ce qu’il est.
• L’histoire des hommes et des femmes comme archétype culturel
Je vous la fais courte, mais depuis la nuit des temps : les hommes sont forts, les femmes sont faibles. Notre psyché s’est construit aussi avec ce mode de fonctionnement. Bien évidemment, nous évoluons, et la donne commence à changer. Il n’en reste pas moins, que cet archétype est encore très présent dans nos têtes.
• L’homme ce père fantasmé omnipotent
Si l’on en croit la théorie Freudienne, le père serait pour la petite fille, celui qu’elle doit conquérir pour avoir de lui un cadeau. Elle veut de lui un bébé, comme celui que sa mère a eu (elle). Ce complexe d’Oedipe, conflit interne pour la petite fille reste ancré là aussi dans sa tête. Cet homme est fantasmé, idéalisé, puissant, elle doit donc tout faire pour atteindre son objectif. Cet idéal ne disparaîtrait pas à l’âge adulte, il serait la continuité d’un mode de pensée enfoui. Selon la résolution de ce conflit psychique, la jeune femme cherchera un idéal représentant l’homme fantasmé enfant.
• La relation mère-fille
Selon les idéaux de la mère, de sa façon de penser l’amour, l’homme, selon la rivalité ou la jalousie qu’elle éprouve à l’égard de sa fille …, la petite fille se construira son propre schéma de pensée. Elle pourra alors soit détester l’homme, soit l’idolâtrer, soit le prendre comme il est.
Donc il était une fois, des petites filles devenues jeunes filles qui pensaient que les hommes pouvaient les sauver. Elles avaient toutes dans un coin de leur tête un idéal. Faire que ces princes charmants allaient les aimer et leurs donner tout dont elles avaient envies : un couple, une famille, un bébé.
Mais tout ne se passa pas comme ça, l’histoire serait parfaite si les hommes arrivaient à offrir avec autant de dévouement tous les caprices de ces jeunes princesses … D’autant plus qu’avant de le trouver ce prince, il faut en essayer plusieurs ou pas !