Au moment même où s’élèvent en France de telles protestations contre le pseudo “mariage pour tous”, et contre la théorie du genre qui lui sert de fondement, survient le vote d’un projet de loi, adopté le 20 mars 2013 par l’assemblée nationale et soumis au Sénat, projet dit “d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République”.
L’article 31 de ce projet de loi prévoit la modification des dispositions de l’article L. 321-3 du code de l’éducation (sic), dont les deux dernières phrases sont ainsi modifiées :
« Elle dispense les éléments d'une culture historique, géographique, scientifique et technique. Elle offre une éducation aux arts plastiques et musicaux. Elle assure l'enseignement d'une langue vivante étrangère. Elle contribue également à la compréhension et à un usage autonome et responsable des médias, notamment numériques. Elle assure les conditions d'une éducation à l'égalité de genre. Elle assure conjointement avec la famille l'éducation morale et civique, qui comprend obligatoirement, pour permettre l'exercice de la citoyenneté ».
Ce texte est flanqué d’une longue Annexe, qui indique en particulier :
« Il est nécessaire de donner à tous les élèves, dès le collège, les éléments qui leur permettront de faire un choix éclairé pour la poursuite de leurs études au terme de leur scolarité obligatoire. Il s'agit de faire de l'orientation - que ce soit vers l'apprentissage, une filière professionnelle, technologique ou générale - un choix réfléchi et positif et non une étape où l'élève est passif, déterminée uniquement par ses résultats au collège et les stéréotypes de genre. L'information délivrée en matière d'orientation s'attache donc particulièrement à lutter contre les représentations préconçues et sexuées des métiers. »
Le site OBSERVATOIRE DE LA THÉORIE DU GENRE invite les Français à signer une PÉTITION contre ce texte.
Une de plus, dira-t-on. Oui, une de plus. Mais il s’agit d’un combat général auquel il est difficile de se soustraire, pour ne pas céder à cet étouffement progressif de la raison et de la liberté auquel procèdent les idéologues en place.