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Une pincée d’affection

Publié le 27 mars 2013 par Pimprenelle2

Vous le saviez : vous n’auriez jamais dû succomber au charme d’un homme fruit des amours d’un cure-dent et d’un coton-tige, un homme qui mange mange mange sans jamais prendre un gramme, alors que vous avez entamée votre seconde jeunesse et prenez un kilo à la vue d’une cacahouète, un kilo qui illico se colle sur vos fesses, un kilo qui à ses côtés (ceux de l’homme) vous fait ressembler à une montgolfière.

Vous vous raisonnez, vous avez appris qu’il est un moment où il vous faut choisir entre rides et cellulite, ressembler à un shar pei ou un bouledogue français.

Et puis on ne choisit pas sa famille, on ne maîtrise pas son cœur. Vous vous aimez, et il vous trouve belle. Belle dans la plénitude de votre âge. Et ils vécurent heureux, et eurent beaucoup de connivence. De connivence, de complicité, de petits gestes qui rassurent et ponctuent le quotidien.

Oui mais voilà pour chaque règle existe une exception, il est un petit geste qu’il aime, qui vous horripile vous transforme en harpie : la pince de la hanche. Délicate et insistante. Et accompagnée de son goguenard tu n’aurais pas un peu pris, toi ?

Vous vous souvenez ? L’homme est drôle. Parfois. Mais vous à cet instant êtes soudainement dénuée d’humour. Vous réprimez un et toi tu veux prendre un coup de pied au … qu’il n’a pu que lire dans vos yeux plantés comme des poignards dans les siens. T’arrête ça tout de suite, arrivez vous à prononcer les masséters tétanisés. C’est mignon, vous dit-t-il, moi j’aime bien.

Pas vous. La bouée est une option dont vous vous passeriez volontiers, une fatalité qui n’a jamais fait partie de votre wish-list.

Et si d’avanture le goujat rajoute un superflu mais aussi bouge-toi, bouge, fait du sport … Il sait bien ce qu’il encourt … une invitation au resto, avec du vin et des frites …

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