Caprice de femmes #3 Quand le naturel revient au galop

Publié le 28 mars 2013 par Lmdmimilie @LMDMimilie

Tu vois cette bulle si rose, si merveilleuse a fini par éclater. Tu as toujours une vingtaine d’années, tu te rends compte que ce bel homme sans défauts, a en fait pleins de casseroles qui t’agacent. Oh tu l’aimes hein, ça reste ton prince. Seulement il n’est plus aussi charmant. Sa mère te pompe l’air, ses copines t’en a marre, tu les jalouses, ses passions prennent trop de place, ses potes le prennent en otage pour des soirées beuveries… Et toi, forcément tu n’es plus au centre de ses préoccupations, tu fais partie de son monde mais moins qu’avant.
Peut être doutes tu de son amour ? Peut-être as-tu peur qu’il prenne son envol vers d’autres contrées ?
Mais pourquoi ce revirement de situation ?
J’ai envie de te dire que c’est simplement la réalité du quotidien qui prend le pas à ce monde irréel, fusionnel, passionnant. Mais penses les choses autrement, tu en fais partie, tu es là « avec » lui. Le « avec » à toute son importance, parce que tu n’es pas là pour lui, dans lui, tu ne t’oublies pas, tu es à ses côtés, comme sa partenaire de vie. Et ça c’est chouette. Chacun de votre côté, vous retrouvez votre vie sociale, vos galères, vos beuveries, vos sorties, vos potes, et vous vous retrouvez pour partager, échanger, vivre sans être dépendant.
En permettant à l’autre d’exister sans l’autre, on le laisse « être », on le laisse libre, on ne le possède pas. On le respecte comme il est.
Et ce truc, c’est cette petite chose qui fait qu’un couple se nourrit en dehors de son petit monde.
Parce qu’à 20 ans, à 30, à 40 et plus, avant d’être un couple, on reste un individu, une personnalité, une personne différente et ressemblante de l’autre.
Parce qu’un couple, ce n’est pas 1 mais 1+1+1 = 3. A savoir une personne singulière + une personne singulière + un ensemble de deux personnes réunies. Ce qui fait donc trois entités, qui cohabitent en cherchant continuellement un équilibre. Un état qui ne reste pas linéaire, qui avance et se construit en fonction des chemins de la vie, des accidents de route.
Parce que quand le naturel revient au galop, c’est maintenant qu’il faut choisir :
• Est ce que ça me fait oui ?
• Ou est ce que son naturel me fait non ?