« The Hobbit » est désormais disponible on-demand (pour les mieux connectés), en blue-ray (pour ceux qui ont échangé une galette de plastique pour une autre) et en DVD (mon dieu comme la « qualité laser » a pris un coup de vieux ces dernières années !). J’avais zappé la sortie en salle. Il faut dire qu’ils sortent toujours ce genre de film en été, pour attirer les américains en panne de climatiseur. Moi, je vais au ciné quand il pleut. Appelez ça ma « différence culturelle ». Et depuis qu’on est en Californie, c’est de moins en moins souvent.
J’ai donc suivi les aventures du Hobbit du fond de mon canapé. Tout excité par la perspective d’un autre plongeon dans l’univers Tolkienien de la « Terre du Milieu », et confiant dans la capacité avérée de Peter Jackson d’en interpréter tous les détails, depuis la trilogie du Seigneur des Anneaux.
La déception est à hauteur du pic sur lequel se retrouve perché la brochette de personnages à la fin du film, sans possibilité d’en descendre sans un solide équipement d’alpiniste, par le caprice des aigles trop fainéants pour donner quelques coups d’ailes supplémentaires afin de rejoindre d’un coup la Montagne Solitaire.
Un beau gâchis sur près de trois heures d’intrigue (si l’on peut dire) saupoudrée de rencontres sans queue ni tête (en tout cas c’est comme ça qu’on aimerait voir finir les gros lapins ridicules*) histoire d’allonger un peu la sauce du premier récit de Tolkien. Même pas cap d’en finir avec le dragon Smaug sans nous faire revenir pour une « suite ».
D’accord, on ne s’attendait pas non plus à un Oscar. Mais tout de même, il y a quelques (nombreuses) scènes bien mal inspirées. Reste les paysages de Nouvelle Zélande (avec le doute affreux que certaines scènes ont été repiquées des films précédents) et un Gollum sous stéroïdes digitales, pour passer malgré tout un moment agréable.
Je suis généralement très indulgent avec le grand spectacle, du moment que le spectacle tient la route. Mais cette fois c’est un peu trop : tant pis si vous ne l’avez pas encore vu, je balance le résumé de 4 minutes de CinemaSins (avec les sous-titres). Au moins le résumé m’aura bien fait rigoler.
Y a-t-il des fans dans l’assistance ?
* à point nommé pour une sortie video vers les fêtes de Pâques remarque.