Magazine Journal intime

Le désert s'arrête à la porte du site

Publié le 30 mars 2013 par Gilles Poirier
Je ne sais pas les sommes utilisées dans l'ensemble des Emirats à l'entretien des espaces verts ni le volume d'eau employé, mais cela doit être colossal. Je ne parle même pas des villes comme Abu Dhabi ou Dubaï  mais de sites pétroliers situés en plein désert loin de toutes habitations. Ici, une armée de jardiniers est déployée et travaille d'arrache pied chaque jour pour maintenir une pelouse tellement verte qu'elle donnerait envie à un golfeur d'y tenter un parcours si on y disposait des trous, à planter, arroser et bichonner les arbres, principalement des palmiers dattiers mais aussi des bananiers et autres arbres exotiques, les surveiller comme le lait sur le feu et changer immédiatement ceux qui sont habités par un parasite, pour creuser un sillon de 5cm à la truelle entre la pelouse et la bordure du trottoir en ciment afin que l'herbe ne déborde pas sur le trottoir et que l'effet soit plus net, pour finir ce travail de bordure aux ciseaux afin de bien égaliser la hauteur de l'herbe. Quant à l'arrosage, un système de goutte à goutte entoure chaque arbre et un système d'arrosage à portée réduite pour ne pas inonder les trottoirs balaye chaque centimètre carré d'espace vert, rien n'est oublié et le désert s'arrête au centimètre près à la porte du camp ou du site mais n'est pas permis d'entrer à l'intérieur de l'enceinte.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Gilles Poirier 4 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Ses derniers articles