Magazine Humeur

Au bord de l'irréel

Publié le 08 mars 2010 par Rachraf
[Jane Doé Chapitre 2]

Cette nuit-là, j’ai fait un étrange rêve, c’est un mélange de la réalité et la virtualité. Ce que tu vois n’est pas réel, mais ce que tu ressens l’est.
Dans mon songe j’ai abordé un sujet avec Jane Doé… on était dans une maison (ce n’est qu’une sensation), mais réellement c’est qu’on était dehors.
Cet endroit était désert, pas le moindre ombre, j’ai tenté vainement d’identifier cet endroit, mais je ne l’ai jamais vu.
Lors de ma conversation avec Jane Doé physiquement elle ressemblait à une personne que je connaissais dans le passé, mais ce n’était qu’une enveloppe charnelle, Jane Doe ne ressemble pas à ça.
On a échangé, mais sans prononcer le moindre mot, c’était une conversation silencieuse.
Quelques secondes plus tard, les deux personnes ont commencé à dire des choses, mais j’étais incapable d’écouter leurs conversations, comme si j’étais assourdi, mais quelque part je savais que cela ne me concernait pas. Je suis toujours indifférent.
J’ai continué à observer les paroles des deux personnes et j’étais incapable de comprendre ce qu’ils disaient, soudain et comme si on a enlevé le mode « muet » j’ai pu entendre une seule phrase «Aujourd’hui mes parents ne sont pas là, donc je pars avec toi… » .
J’ai tenté de courir pour que je rattrape Jane doé, j’ai essayé de lui dire arrête, mais ma bouche n’émet aucun son, mes jambes refusaient de me suivre, cette scène se déroulait comme si on ralentissait les images. Tout ce que j’ai pu remarquer c’est qu’elle était triste, son visage était pâle.
Après un instant elle s’est volatilisée.
J’a couru dans tous les sens, je voulais la retrouvée, je la cherchais partout, ce monde ressemblait a un immense labyrinthe
J’ai commencé à entendre un bruit strident, j’ai ouvert les yeux et j’ai vu mon réveil qui m’affiche 06h30 du matin, je devais partir pour que je gagne mon pain.
Je me suis levé, et j’ai prit une douche froide, par la suite je me suis rédigé vers la cuisine pour que je prépare une tasse de café.
J’ai été toujours fatigué et j’ai tenté d'analyser mon rêve.
« C’était qui la personne avec laquelle Jane doé est partie ? »
« Est-ce son copain ? »
« Pourquoi était-elle si triste ? Qu’est-ce qu’il va lui faire ? »
Une chose dont j’étais sûr, c’est que Jane doe va être l’objet charnel de cette personne, mais pourquoi elle va accepter de l’être, est-ce qu’elle si insignifiante ? Son existence se résume à des simples pratiques bestiales ?
Pourquoi d’interrogations et mes questions demeuraient sans réponse. J’ai allumé une cigarette et j’ai cessé de monologuer.
J’ai quitté ma demeure, j’étais en retard et je ne voulais pas rater le train.
Dans la gare, j’ai contemplé attentivement les personnes, j’étais à sa recherche.
Comme, d’habitude le train arriva en retard et il est impossible de trouver une place vide, je suis resté à coté de la porte et je regardait à travers elle. Je voyais l’arriver d’un autre train et là j’ai souhaité que les deux trains fassent un accident, pourquoi diable j’ai pensé à ceci ? Je ne sais pas, peut être une envie de mettre fin à cette vie misérable.
Dès que j'ai quitté le train, j'ai tenté d'appeller Jane doné, mais le téléphone sonna occupé.
A suivre....

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