Serial Killer a nourri de nombreux débats de la part des lecteurs ou chroniqueurs de STEDITIONS. Ce n’est pas pour rien qu’elle est la plus demandée sur le site et la plus achetée. Plus de 1500 exemplaires vendus, un record inespéré pour une auto publication. Mais pourquoi ce succès ? La réponse est simple : Le bouche à oreille, les réseaux sociaux et surtout les chroniqueurs ont contribué au succès de la saga. Serial Killer est un roman qui dérange, passionne et prête à réflexion en soulevant une question que tout un chacun se pose une fois dans sa vie : Comment peut-on tuer de sang froid plusieurs personnes ? «Chaque scène de crimes a été étudiée, détaillée en se référant au profil et au mode opératoire de nos personnages» explique Jamie Leigh. Les entretiens fictifs des tueurs en série nous plongent dans leurs confessions les plus intimes, les plus noires... Des récits inspirés d’interviews réelles retranscrites par des psychologues ou profilers. Les sources des auteures de STEDITONS ? Toute la bibliographie de Stéphane Bourgoin et notamment le Livre noir des Serial Killers. Les personnages qui ont inspiré la saga sont réels, notamment l’un des personnages principal : Sarah Leary. Femslash Mag va vous révéler quelques uns des secrets de fabrication de la saga saphique la plus lue sur STEDITIONS.
Sarah Leary est le personnage central de l’histoire. Jeune femme de trente ans, brillante, célibataire, profiler à la police de Los Angeles, son travail et sa passion ne font qu’un jusqu’au jour où plusieurs enquêtes la conduisent à croiser la route du Tueur en série le plus prolifique de la Californie surnommé L’Etrangleur par la presse à scandale. Mais qui est Sarah Leary ? Comment les auteures ont-elles eu l’idée de créer pareil personnage ? L’idée de créer Sarah Leary est née suite à la lecture du documentaire écrit par Stéphane Bourgoin Profileuse. Sarah Leary est inspirée de la vie professionnelle de Micki Pistorious. Première femme profiler diplômée en psychologie à l’université de Pretoria, Micki Pistorious exerce en Afrique du Sud en tant que colonel de police entre 1994 et 2000. « J’ai étudié Freud et Jung assise par terre dans la bibliothèque de la fac, leurs livres ouverts en arc de cercle autour de moi... Comme un cercle magique qui me permettait d’absorber leurs théories » explique-t-elle dans sa biographie. Micky Pistorious veut comprendre pourquoi des hommes ou des femmes deviennent des tueurs récidivistes. C’est en étudiant Freud qu’elle pense trouver la réponse à ses questions : les phases du développement psycho-sexuel sont la clef. Selon le développement émotionnel des sujets dans leur environnement, naîtront des fantasmes violents les conduisant à des envies de meurtres. Micki Pistorius fait preuve d’une rare empathie qui lui permet de tisser des liens uniques avec les tueurs qu’elle interroge. Elle sait entrer dans leur esprit, voir à travers leurs regards, sentir à travers leur peau. Les plus infimes détails qui échapperont aux inspecteurs lui parviendront. Micki Pistorious entre dans l’univers de ceux qu’elle traque et pénètre malgré elle dans ce qu’elle appelle l’Abîme, un endroit semblable à l’esprit du tueur, sombre, douloureux, empreint de noirceur et de la souffrance des victimes..
Pour expliquer cet Abîme - ou cette connexion para-psychique entre elle et les tueurs qu’elle traque - Micki Pistorious n’hésite pas à mettre en avant certaines théories de la physique quantique. A chaque lieu où se produisent des interactions, des émotions s’expriment sous forme d’énergie. Cette énergie demeure présente une fois les interactions terminées. Il suffit par la suite d’être assez réceptif pour capter ces énergies qui s’exprimeront sous forme d’images ou d’idées. Ce sont ces détails qui font la différence dans un profil et qui ont permis à Micki Pisorious d’aider à l’arrestation d’une douzaine de tueurs récidivistes.
Micki Pistorious a cependant pris la décision de se retirer de la police « Ca a été très dur à un certain moment de ma vie et je ressentais beaucoup de colère aussi. Lorsque j’ai quitté la police, j’ai suivi une thérapie intensive pendant quatre mois pour me débarrasser du stress post-traumatique. Maintenant, je me sens tellement mieux, je jouis des beautés de la vie, je revois la beauté dans les gens et je me tourne vers Dieu. Je suis vraiment heureuse, bien différente de la femme que j’étais avant, perdue dans l’obscurité ».
Vous souvenez-vous de Quentin Shiffer : « Sous ses airs de victime, de vieil homme abandonné et perdu, Shiffer était un monstre : un être violent, sadique, doublé d’un masochiste qui s’adonnait au cannibalisme et à la nécrophilie. » Ce vieil homme, l’un des premiers tueurs à apparaître dans la saga Serial Killer est inspiré de l’histoire d’’Albert Fish (noter l’annagramme du nom « Shiffer») surnommé le « Vampire de Brooklyn », il tua plusieurs enfants à New York dans les années 1920 à 1930 et poussa le vice jusqu’à envoyer à la mère de l’une de ses victimes une lettre décrivant les horreurs qu’il lui avait fait subir. Pour chacun des personnages de fictions, les auteures se sont librement inspirées de l’histoire des plus grands tueurs en série (en Amérique ou dans le monde). On y retrouve ainsi des références aux plus célèbres d’entre eux, Ted Bundy, suspecté d’une vingtaine de meurtres, condamné pour trois d’entre eux à la peine capitale en 1989 ; Jeffrey Dahmer, appelé aussi le «Cannibale de Milwaukee», homosexuel cannibale nécrophile surmédiatisé, connu pour avoir découpé ses victimes et avoir gardé des morceaux dans son réfrigérateur; Ed Kemper, surnommé l’Orgre de Santa Cruz, qui tua sa mère et débuta sa série de meurtres à l’âge de 15 ans en assassinant ses grands-parents.
L’objectif des auteures était de transcrire de la plus fidèle des façons la vérité sur les tueurs en série, la réalité que la plupart des gens ignore à moins de s’intéresser au phénomène et de s’informer dans des livres spécialisés. Pour y parvenir, elles ont décidé de ne pas censurer leur texte à travers les descriptions ou les dialogues, parfois crus, de certains personnages. « Tout comme Stéphane Bourgoin a retranscrit ses rencontres avec les tueurs en séries qu’il étudiait, nous avons souhaité que Sarah se trouve face aux tueurs qu’elle a traqués » explique Kyrian Malone. « [...] Comprendre pour mieux appréhender est une démarche normale aux Etats-Unis où des cellules spécialisées ont vu le jour dès le début du siècle, notamment avec le FBI en 1935 grâce à J.Edgar Hoover. Ce qui est regrettable, c’est que de nombreux pays, dont la France, continuent d’ignorer la réalité sur le phénomène des tueurs récidivistes, accusant l’Amérique d’être le berceau de ces meurtriers. En vérité, ils sont partout, en nombre proportionnel, mais les gouvernements n’ont pas les moyens humains ni la volonté ou le personnel qualifié pour les traquer. »
Les avis des chroniqueurs ou lecteurs divergent d’un extrême à un autre selon la sensibilité et les habitudes littéraires de chacun. Serial Killer nous oblige à regarder au-delà de l’apparence, de ce que nous pensons connaître sur les tueurs récidivites, à nous interroger sur la nature humaine, sur ce dont les Hommes sont capables pour assouvir leurs désirs, leurs fantasmes, leurs ambitions ou pour calmer leurs douleurs afin de trouver un instant de paix.
LES CRITIQUES DES CHRONIQUEURS
« Les monstres sont des sujets de prédilection de certains auteurs. Ogres, vampires, loups-garous et autres créatures peuplent l’imaginaire humain en littérature. Des créatures fantastiques, certes repoussantes, mais ô combien fascinantes. Il existe un nouveau genre de monstres tout aussi fascinants, intrigants et horribles dans leurs manières de procéder, bien réels ceux-là, les Serial Killers. Jamie Leigh et Kyrian Malone, de nouvelles auteures sur la scène littéraire, changent de registre avec ce nouveau thriller. Nous sommes loin de l’histoire romantique de Old Memories. Elles se sont inspirées de vrais Serial killers et profileurs pour écrire leur saga. Un thriller efficace, où les personnages de Sarah Leary et de Faith Ryan sont bien tronqués et nous amènent à réfléchir sur la notion du bien et du mal et ce que l’on sait surtout des personnes que nous fréquentons tous les jours. Nous savons tous que le monde est rempli de dangers, mais rien n’est plus dangereux que l’être qui vit sous son propre toi et que nous introduisons dans notre vie. Serial Killer n’aborde pas seulement cet univers inconnu des enquêtes criminelles avec le métier de profiler, mais raconte aussi la passion effrénée entre Sarah Leary (profileuse) et Faith Ryan (inspecteur). Partenaires dans la vie professionnelle, elles vont se rapprocher intimement. En parallèle au déroulement de l’enquête, nous suivons la naissance du désir, l’exploration des fantasmes et la recherche de la part des héroïnes d’une certaine alchimie entre elles. Les auteures ont réussi à rendre le personnage de Faith Ryan fascinant et intrigant dans sa façon d’être. Ce personnage est irrésistible et il réussira à réveiller en Sarah des pulsions. Petit à petit une relation de domination / soumission prendra place entre elles. Comme Sarah Leary, nous ne pouvons qu’être sous le charme de ce personnage. On se rend compte au fil du déroulement de l’histoire et de l’évolution de la relation entre les personnages, que Faith Ryan a une double personnalité. Une personnalité qui nous interpelle et qui nous fait nous interroger sur les motivations et réactions de Sarah suite à sa découverte.
Serial Killer est donc intéressant et captivant, car les auteures nous poussent à nous interroger sur les limites de l’amour. Peut-on tout accepter par amour ? »
Par Gabrielle, administratrice sur le site http://lez-echanges.com
« [...] Il y a deux aspects qui m’ont attiré vers ce bouquin. Tout d’abord, il y a un thème romantique qui met en scène deux lesbiennes. C’est méconnu de la littérature populaire et j’aime cette différence. C’est rafraîchissant et quand on passe notre vie dans les livres, ces petits détails deviennent agréables. J’ai donc entrepris ma lecture avec un goût de curiosité. Le deuxième point qui m’a attiré est la partie du tueur en série. Pour rédiger ce genre d’oeuvre, il faut se mettre dans la tête du méchant, longer la face sombre de l’humain et s’y insérer. Les écrivaines ont bien réussi cet exploit, car les détails pullulent et elles n’enfilent pas de gants blancs. Je trouve important lorsqu’un auteur ne nous raconte pas de salade et expose les choses telles qu’elles sont. Les bisounours, vous me connaissez, ce n’est pas pour moi. Par contre, il vous faut savoir que l’oeuvre contient des scènes sexuelles explicites. En effet, même dans la romance, elles n’y vont pas à demi-mesure. Personnellement, j’ai apprécié, mais je classe ce bouquin dans la catégorie «érotisme». Tout y est décrit jusqu’au moindre détail et j’ai adoré. La finale est également grandiose. Lorsque j’ai compris les possibilités sur d’éventuels assassins, j’ai eu un sourire en coin. En fait, mon jugement de l’oeuvre tout entière s’est vu amélioré quand j’ai saisi. [...] »
Par Serge Léonard - propriétaire de la Librairie Mékinac et chroniqueur - Critique complète : http://blogue.librairie-mekinac.com
« [...] J’ai déjà pas mal lu des livres qui traitent de serial Killer, notamment Stéphane Bourgoin que j’ai eu la chance de lire dernièrement en partenariat. J’ai aussi beaucoup lu de thrillers (romans) avec des Serial Killer, je pense tout de suite à Maxime Chattam et je ne peux que faire quelques comparaisons : Je trouve ici que les intrigues sont très bien ficelées, les auteures savent où elles vont emporter le lecteur, par contre le lecteur ne sait pas toujours où il va aller, c’est le charme de ce genre de livre !!! Et d’un autre coté, j’ai déjà lu des livres avec des amours féminins qui s’avèrent être d’une mièvrerie sans nom, que je me suis ennuyée... Ici, nous avons un très bon thriller avec une belle et grande histoire d’amour très compliquée en soit, mais très intéressante en même temps... [...] A lire absolument !!! Mais par un public averti des scènes crues qu’il contient...»
Par Flo, chroniqueuse - Critique complète : http://tousleslivres.canalblog.com
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