Magazine Journal intime

En ce moment, j’ai la poisse

Publié le 09 avril 2013 par Lescapuchons @lescapuchons

« Certains appellent ça la poisse, et d’autres appellent ça la vie » Shurik’N

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Il y a des moments dans la vie où le sort s’acharne sur notre pauvre tête. Certains parlent du Karma, d’autres de la vie…quoi qu’il en soit c’est une période désastreuse où tout va de mal en pie, part à vau-l’eau. Je suis actuellement dans cette période de poisse intense. Tout ce que vous allez lire est véridique et s’est produit en l’espace de 10 jours.

Jour 1 : Une de mes amies est hospitalisée en urgence à cause d’une migraine terrible. Je me fais un sang d’encre. Après 5 heures d’attente, le verdict tombe : elle a une méningite. Snif

Jour 2 : Ma copine qui a la méningite est aussi ma collègue de tournage. Pendant que Madame déguste tranquillement son petit-déjeuner dans sa chambre d’hôpital (LOL), je vais tourner mon sujet, seule, caméra et trépied au poing. Putain, ça pèse une tonne ce matos !

Jour 3 : Ma copine est rentrée chez elle mais doit se reposer et, surtout, ne plus bouger à cause de sa ponction lombaire. Y’en a qui ont la belle vie quand même (RE LOL). Je monte le sujet seule.

Jour 4 : Un duo de plombiers débarquent chez moi pour inspecter ma tuyauterie. N’y voyez là aucun mauvais esprit. Mon appartement est doté de canalisations en plomb, élément chimique qui empoisonnent le sang surtout quand il est consommé à l’état brut. Il faut tout changer en urgence. J’habite dans cet appartement depuis 3 ans, suis-je malade ?  Help !

Jour 5 : Vendredi soir, la liberté, le soir où je peux enfin laisser s’exprimer ma féminité à la vue de tous les badauds de la capitale ! Je me prépare à sortir avec une amie qui n’a pas la méningite. Je choisis ma tenue, me maquille, je compte bien conjurer le mauvais sort et mettre un terme à ma semaine de poisse. Mais malheureusement le destin est contre moi. Ma main dévie de sa trajectoire initiale et s’échoue lamentablement sur mon miroir brisé aux extrémités. Je m’ouvre le pouce et ne parviens pas à stopper l’hémorragie. Après avoir enroulé mon doigt dans des mouchoirs joints par deux gros morceaux de scotch, nous sortons toutes les deux en quête… de pansements. Il n’ y a plus que des Hello Kitty roses disponibles dans la grande surface la plus proche de mon appartement plombé. Comme je me refuse à acheter ces horreurs à tête-de-chat, direction la pharmacie où je jette mon dévolu sur les 20 derniers spécimens collants, transparents, hors de prix. Et ça colle même pas !

Jour 6 : Je reçois un coup de téléphone de l’agence immobilière à laquelle je loue mon appartement. Les propriétaires veulent récupérer mon immense studio de 15m2 pour y mettre leur fille. Mais quelle idée de reprendre ses études, grrrr ! Je suis gentiment invitée à partir à la fin de mon bail. Il me reste 6 mois pour trouver une nouvelle prison dorée, si possible sans tuyauterie en plomb cette fois merci ! Contactez moi si vous avez des plans ! 

Jour 7 : Dimanche soir, je rentre chez moi après un week-end éprouvant. Je suis prête à entamer la nouvelle semaine, j’ai même sorti mon plus beau pyjama pour me porter chance. Epuisée j’ouvre mon lit… mais… rien… La troisième partie du BZ me reste dans les mains. Je suis condamnée à dormir les pieds dans le vide.

Jour 8 : Je consulte toujours mon compte le lundi matin. Fuck, je suis à découvert et pas qu’un peu. Je n’ai pas encore payé mon loyer. Je suis sûre d’être bientôt fichée à la banque de France. Non pas les menottes s’il vous plait  !

Jour 9 : Vers minuit, je suis prise d’une fringale. Je me lève de mon lit cassé que j’ai réussi à réparer grossièrement. J’ouvre la porte de la cuisine et fais tomber un ramequin sur le carrelage. Je ramasse les morceaux, prends un paquet de gâteau et…splash… marche dans une flaque de sang. Je me suis ouvert le pied sans m’en rendre compte. Heureusement, j’ai des pansements. Ouf ! 

En conclusion, si mars continue d’être au carré de jupiter et que je ne dénoue pas mes noeuds Karmiques très rapidement, je risque de me retrouver SDF, empoisonnée au plomb et fichée à la banque de France. Si je pouvais garder tous mes doigts, même ceux des pieds,  ça me consolerait déjà un peu.

Ps : J’accepte tous vos dons ainsi que les tickets resto ! 

To be continued


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