On efface tout et on recommence

Publié le 09 avril 2013 par Pagman

... Vous soumettre la liste des prix, distinctions, expositions et collections dans lesquelles on retrouve les œuvres d'Andy Denzler de par le monde serait une épreuve que par compassion toute pas catholique, je vous éviterai bien volontiers. Bon, il est quand même à la White Cube de Londres et à la Maison-Blanche. Pour vous dire. Voyez ? Et puis Denzler-Washington, c'est normal. Bref, Andy Denzler, vous l'avez forcément vu passer si vous furetez sur les réseaux fournisseurs d'images. Denzler, c'est d'abord une signature visuelle, ces larges bandes horizontales de peinture striée, encore fraîche, pour créer le désordre, la nostalgie, le malaise ou le plaisir. En associant la précision quasi photoréaliste de son travail à l'huile au geste de l'action-painting, en détruisant une réalité pour la mener vers une abstraction à peine déguisée, Andy Denzler dépeint (c'est le cas de le dire) le moment présent avec fidélité puis le fige en lui appliquant son filtre de mouvement auto-paralysant à haute densité hypnotique. En gros. Mais voyez plutôt.

Flower Composition

Flower Composition II

Hollow Echo

Miles Away

Still Life I

The House by the Sea

The Pony

Edge of Desire

Detached

Touched

The Straith Pass of Braveness

White Ocean

Ophelia II

Ellin #3

Couple sharing bed

White Portrait