Conférence : Océan, Océans, quel est notre avenir ?

Publié le 06 avril 2013 par Lecolocosmeteuse

A la fin du mois de mars, j'ai assisté à une conférence organisée par la Maif.

Elle était animée par Denis Cheissous, animateur de « CO2, mon amour » sur France inter. Les intervenants étaient Frédéric Denhez, ingénieur en environnement et écrivain (www.fredericdenhez,fr), Paul Tréguer, océanographe et Joachim Claudet, chercheur au CNRS (http://joachim.claudet.free.fr).

50% de la population mondiale vit entre 0 et 50km des côtes. Beaucoup de nos activités dépendent de cette proximité.

Cela a été a la fois intéressant, effrayant mais aussi porteur de beaucoup d'espoir.

1 – La situation actuelle

Le 6ème continent

Un 6ème continent a été découvert au large des îles d'Hawaï : c'est un continent entièrement constitué de déchets, grand comme 8 fois la France. Les déchets sont amenés dans cette zone par les courants. Il est donc vital et urgent que l'on réduise notre quantité de déchets, en consommant moins, mieux et en recyclant (compost, réutilisation des récipients etc).

La pèche

Une représentation des 1ers marins nous a été présentée (je n'ai pas réussi à la retrouver sur le net). Elle représente un bateau de pêcheurs avec un marin tombé dans l'eau et se faisant manger par un mérou, ce qui montre bien que les poissons étaient beaucoup plus gros qu'actuellement.

Aujourd'hui les poissons, péchés en excès n'ont plus le temps de grandir. 30 à 40% de ce qui est péché est rejeté. Il faut 2 litres de gasoil pour pécher 1kg de poisson, mais moins il y aura de poissons, plus il faudra aller loin et donc utiliser plus de gasoil. Un autre effet secondaire de cette pèche irraisonnée est l'accroissement du nombre de méduses : a part certaines espèces que seuls les japonais mangent, l'homme n'est pas très friand de ce genre de mets ; elles peuvent donc se multiplier en toute tranquillité.

Nos prochains repas (miam...) :

Le CO2 

L'océan absorbe le CO2. Plus l'eau est froide, plus elle en absorbe.

Mais, d'une part, l'eau se réchauffe,  et d'autre part, nous produisons de plus en plus de CO2 : la quantité de CO2 absorbée est donc de moins en moins importante.

4 – Les espoirs

Aujourd'hui de vrais espoirs existent.

Une expérience réalisée en Italie par Joachim Claudet (http://joachim.claudet.free.fr) a prouvé qu'en agissant avec résilience et respect de la nature, la flore aquatique peut se reproduire et reprendre le dessus. Il a suffit de créer trois zones : une zone au centre (1) où la pèche était interdite (réservée à la reproduction entre autre), une zone à droite (2) où la pêche était limitée à une fois par semaine et une zone sans limitation (3). Au bout de quelques temps, il y avait plus de poissons dans la zone 2 que dans la zone 3, et les pêcheurs gagnaient plus d'argent en ramenant plus de poissons en sortant qu'une fois par semaine que ceux de la zone 3 qui allaient pourtant pécher tous les jours.

De nombreux projets laissent également envisager des solutions à venir vec moins d'impact sur l'environnement, notamment grâce aux algues : antibiotiques, algo-carburant, produits cosmétiques, compléments alimentaires etc.

A nous donc d'essayer de limiter notre empreinte sur l'environnement, notamment en réalisant des produits cosmétiques et ménagers en respect avec notre planète.