Tradition italienne

Je ne vais pas parler d’une recette d’un produit ménager ou d’un produit cosmétique, mais d’une recette de gâteaux de Pâques. Plus exactement une tradition italienne.

Dans ma belle famille, italienne, Pâques est un moment de partage. Avant le traditionnel repas de Pâques, chaque foyer confectionne des gâteaux sablés plus ou moins grands, représentant des animaux, des formes, tout ce qui nous passe par la tête, que l’on offre ensuite à toutes les personnes que l’on aime.

Ce fut donc l’activité de samedi après midi de mes deux loustics.

La recette est simple, mais les proportions sont énormes (comme je le disais plus haut, ma belle famille est italienne... donc nombreuse) :

- 1kg de farine

- 2 sachets de levure (que j’ai remplacé par deux cuillères café de bicarbonate, plus écolo, et sans nitrate ou tout autre ingrédient toxique)

- 1 cuillère café d’arôme de vanille (que j’ai remplacé par du sucre vanillé, car j’avais fini mon flacon de vanille)

- 350 grammes de sucre

- le zeste de deux oranges bio

- 5 oeufs

- 250 grammes de beurre (oui, c’est léger!)

Mélanger toutes les poudres, puis faire un puit et rajouter les oeufs et le beurre ramolli (ou fondu pour les plus pressées).

On malaxe jusqu’ l’obtention d’une boule, on étale en faisant attention de garder une pate d’au moins 0.5cm d’épaisseur. Et on découpe toute sorte de forme en pensant à la personne à qui ce gâteau est destiné.

Nous avons donc fait beaucoup de coeurs pour les mamies et les taties, des lunes rondes et des étoiles pour les papis et les tontons, des escargots, des anges, des bonhommes de neiges et des bateaux pour les nonas (arrière grand mère) et les petits cousins.

 

Lors du repas du dimanche midi, après la récolte des oeufs, tout le monde s’échange les campanards.

Si nos campanards sont assez basiques (anges avec emporte pièce, escargot, bateau etc), ma belle mère conserve, comme tous les ans, sa place de grand vainqueur dans le tournoi des formes les plus originales avec des requins, des perroquets, ou des tracteurs, ce qui a ravi les garçons.