[EXCLUSIF] Syrie : Réunion secrète de l’oppositon syrienne en Turquie contre le…Qatar

Publié le 19 avril 2013 par Menye Alain

Bachar al-Assad visitant un check-point de l’armée, aujourd’hui, à Damas

Le discours du président Bachar al-Assad a fait des dégâts considérables au sein de la soi disant opposition syrienne. Entre ses annonces, la fermeté russe face à la grande falsification, la grande arnaque, la grande fraude « internationale », c’est la débandade. Ils sont exaspèrent au plus haut point, ces salafistes qui veulent prendre la Syrie par la force, la ruse et la violence. 

Peut-être même que les autorités syriennes sont au courant d’où cette sortie incroyable du président syrien aujourd’hui à Damas. En effet, les nombreux progrès de l’armée arabe syrienne rassurent de plus en plus. Ainsi, le président syrien s’est rendu, à pied, sans prévenir et sans protection, à un barrage de l’armée arabe syrienne. La fidèle armée qui veille, jour et nuit sur les Syriens, et les soldats, étaient médusés à la vue de leur président.

Plusieurs représentants de l’opposition syrienne, dont Ahmed Moaz al-Khatib et Ghassan Yassine, se sont donc réunis, hier, quelque part en Turquie, pour fustiger la nomination de Ghassan Hitto au poste de Premier ministre du gouvernement intérimaire de l’opposition. Notre caméra avait filmé la visite de ce Ghassan Hitto (Américain d’origine syrienne vivant au Texas) quelque part au nord de la Syrie [vidéo]. Furieux, ils ont accusé le Qatar et l’Arabie saoudite, d’une tentative malsaine d’imposer son autorité au détriment de la vraie opposition. Ils ont déclaré entrer en résistance contre leur financier.

Dans leurs discussions, ils se sont plaints du fait que le Qatar a des hommes au sein de l’opposition, qui sont en général des hommes d’affaires, sur lesquels il veut s’accrocher pour la reconstruction de la Syrie en cas de chute du président Bachar al-Assad. Pour eux, Ghassan Hitto fait partiede ces gens-là. Ils ont remis en cause son patriotisme, estimant même qu’il ne savait rien du pays.

Ils ont reconnu qu’ils étaient faibles face à Bachar al-Assad et, certains ont même estimé qu’il fallait désormais envisager de négocier avec lui, d’autant plus quel’échéance électoorale de 2014 risque de les exclure définitivement. Ceci, d’autant plus que la lutte armée bas de l’aile, malgré les armes et l’argent. Enfin, ils ont reconnu que, ce sont leurs querelles intestines qui risquent de les perdre, surtout que le Qatar a choisi ses hommes sans consultation aucune.

Les oreilles de l’émir ont dû siffler, bien sûr, s’il est au courant de cette réunion qui risque de faire grand bruit.