A gauche, Tamerlan Tsarnaev, 26 ans,
et à droite, Dzhokhar Tsarnaev, 19 ans
Fin de parcours pour le dernier suspect de l’attentat de Boston, Dzhokhar Tsarnaev, 19 ans. Les habitants de Boston et les banlieues environnantes avaient reçu l’ordre de rester cloîtrés chez eux, bien barricadés à l’intérieur de leurs maisons, verrouillées à double tours. Il ne restait au « pauvre » Dzhokhar Tsarnaev, que la rue. Il croyait pouvoir se cacher à Watertown, dans le Massachusetts, mais, traqué comme une bête sauvage, il était très difficile pour lui de s’en sortir.
La police désespérait, d’autant plus que le fuyard avait quand même résisté plus de 24h. Pour homme seul, « chassé » par dix mille hommes armés jusqu’aux dents, c’est un véritable exploit. Il a paralysé la vie de plus d’un million de personnes. Le temps s’était arrêté. Après une alerte, un échange de coups de feu, la police l’avait localisé aux environs de 1h08 du matin, heure de Paris. Des dizaines d’officiers de police se sont alors précipités pour sécuriser un périmètre autour de la rue Franklin à Watertown. Fausse alerte ? La police tweetait en direct. CNN titrait à 2h ce samedi : « Boston manhunt: Is it the end ? » (Boston chasse à l’homme: Est-ce la fin?).
Heavy police presence in area of Franklin St in Watertown. Residents remain inside.
— Boston Police Dept. (@Boston_Police) 19 avril 2013
Après un porte à porte harassant, les policiers commençaient à vraiment douter, tout en comptant sur le fait qu’il allait sans doute se fatiguer, à défaut, qu’il s’était endormi quelque part où personne ne pouvait le voir. Sans ce cas de figure disait la police, l’homme avait probablement réussi à quiter le secteur sans être inquiété.
Finalement, le parcours meurtrier s’est subitement arrêté. Il était caché derrière la maison d’un homme, dans un bateau. C’est alors qu’il (le propriétaire) a appelé la police, en voyant du sang s’écouler dans son bateau. Après un échange de coups de feu, on lui demande de se rendre mais, aucune réaction. La police donne finalement l’assaut et découvre l’homme blessé et inerte. On essaye ensuite de le réanimer avant de le conduire à l’hôpital. Il est dans un état très grave et son pronostic vital est engagé…