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BOSTON. Attentat: Comment faire disparaître les faits derrière les mots

Publié le 22 avril 2013 par Menye Alain

clip_image010Comment faire disparaître les faits derrière les mots

La manipulation (9000 hommes en arme !)

Faire accepter l’inconcevable ou l’inacceptable

 Notre information ne repose plus sur les faits, mais repose pratiquement uniquement sur les mots.

Les faits importent peu, les mots des autorités sont paroles d’évangile.

Nous avons un journalisme de mots.  Des journalistes à l’affut du moindre mot «qui explique» (sic) tout.  L’époque où l’on confrontait les discours à la réalité est bien révolue.  On peut nous dire n’importe quoi, nous n’avons plus qu’à opiner du bonnet.  Nos journalistes ne sont que des transmetteurs de discours et n’ont plus le temps de vérifier les faits et de nous les présenter.

Le tournant majeur faisant que les mots ont remplacé les faits en information s’est fait lors de cet événement incompréhensible et demeurant plein de réels mystères : le marquant 11 septembre 2001.

Si on avait à choisir une date où les mots ont remplacé la réalité, c’est bien lors de ce 11 septembre 2001.   Le soir même les mots « expliquaient » (sic) absolument tout. Oui, «le soir même».   Il n’a pas fallu 24 heures avant qu’on nous explique dans sa totalité la version officielle et, de là,  plus aucun doute ne fut permis.

Les journalistes au lieu de persister à questionner les faits et à enquêter sérieusement les moindres doutes ont plutôt choisi de passer sous silence les « mystères » et lorsque ceux-ci s’imposaient un peu trop on trouvait «l’expert» adéquat pour les expliquer (sic) « dans le sens respectant la version originale officielle ».

Ce fut l’apparition des gens « crédibles » livrant la parole de l’évangile officielle et tous les autres ayant des doutes furent classés «incompétents», non qualifiés, non sensés, manquant d’information ou « d’expertise », bref tous les autres qui persistaient dans le questionnement furent mis dans la case «conspirationniste», c’est-à-dire ceux qui ont la maladie du complot.  Et pour s’assurer de leur faire perdre toute crédibilité, on a fait apparaître des complots « lunaires » ou encore d’Elvis vivant sur une ile secrète en les y associant.

 Le 19 avril 2013

Nous avons vécu hier (19 avril), le dernier événement inconcevable majeur.  Un événement qui, bien évidemment,  nous fut expliqué «par les mots».

Les mots sont tellement puissants qu’ils nous enfument totalement notre bon sens commun qui nous a été offert à tous dès notre naissance.  Ce bon sens commun qui est aujourd’hui dénigré et annihilé totalement par les grands mots sérieux des autorités (!) et des experts (sic) bien payés pour les appuyer.

Hier (19 avril), ce qu’on appelle bien calmement une « chasse à l’homme » spectaculaire nous a été expliqué (sic).  Nos braves journalistes (sic), qu’on devrait qualifier de perroquet (ara) plutôt que de journalistes sérieux, n’ont pas cru bon mettre l’accent sur l’incroyable et «hallucinant» déploiement de forces militaires pour capturer un seul homme.  Un jeune homme de 19 ans !

Lorsqu’on ose permettre à notre sens commun de visiter l’événement, on en arrive bien vite à avoir de la difficulté à avaler goulument l’explication de cette réalité romanesque digne d’un bon (sic) film US.  Un scénario hollywoodien du début à la fin où l’on retrouve même la fameuse scène classique de la foule en délire criant bravo à ses héros.

Si on oublie les mots et qu’on observe les faits.

Observons simplement le profil des deux jeunes accusés (condamnés).  Deux frères sans histoire, dont l’entourage et les parents déclarent unanimement et avec conviction qu’ils ne sont pas du genre à faire sauter des bombes.  Lorsqu’on examine l’allure des jeunes sur différentes photos comme celle ci-contre où l’on voit l’homme qui fut tué hier lors d’une terrible fusillade dit-on, une photo alors qu’il recevait un trophée remporté lors d’un tournoi de boxe, on constate qu’il est surprenant de penser qu’il soit un terroriste extrémiste.   Il y a aussi ce reportage photo…

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Parenthèse

Lors de la rédaction d’articles, pour bien étayer mes observations j’offre le plus possible des documents que je trouve éloquents.  Ce reportage photo entrevu hier (19 avril) lors des événements incroyables qui se déroulaient m’a interpelé.  Je voulais donc le faire découvrir aujourd’hui.  J’ai vu passer ce document en premier sur le fil tweet de Radio-Canada.  Ce matin, j’ai beau passer en revue le tweet, pas moyen de le trouver.  Ai-je rêvé ?  Je ne crois pas.  J’ai aussi vu qu’on en parlait sur Slate.

David Weigel nous offrait deux liens qui fonctionnaient hier matin (19 avril).

Celui du site du photographe  Johannes Hirn

et celui du reportage photo : « Will Box for Passport« 

Les deux liens sont devenus inaccessibles.

Voilà comment on présentait le document sur ce site:

« According to Slate.com, photographer Johannes Hirn created this photo essay of Tsarnaev, who was a trained boxer and competed in the National Golden Gloves competition in Salt Lake City, UT.

In the photo essay titled “Will Box for Passport,” Hirn noted that Tsarnaev would consider becoming a naturalized American if he won enough boxing competitions.

In one of the photos in the album, Tsarnaev shared a tender moment with his girlfriend, who is described as half Portuguese, half Italian and converted to Islam.

Tamerlan reportedly said: “I don’t have a single American friend, I don’t understand them.”»

Cette dernière phrase est «LA» phrase retenue.  Elle devient un mantra répété ad nauseam sur toutes les chaines sur toutes les plateformes et sur tous les médias.

On pouvait aussi voir les photos du reportage et lire d’intéressantes légendes nous faisant ressortir le profil du Boxer ici:

On constate que toutes ces légendes qui nous faisaient visiter la personnalité du boxer en vedette ont été remplacées par le mantra:

I Don’t Have a Single American Friend

et le titre de boxer émérite est remplacé par «Boston ‘Black Hat’ Bomber»

J’ai été incapable de trouver ce matin « Je boxe pour un passeport », ce reportage photo dont plusieurs médias parlaient  hier.

Dans « La Presse »:

«le suspect «numéro 1». Il semblait être le sujet d’un essai photographique intitulé Je boxe pour un passeport, de Johannes Hirn, qui fournit de très nombreux éléments de personnalité. »

Dans « Le Télégramme »:

Le copié-collé des mêmes mots

Sur « France 24″

Où l’on donnait le lien du reportage qui ne fonctionne plus ce matin:

« Il semble avoir été le sujet d’un essai photographique intitulé « Je boxe pour un passeport », du photographe Johannes Hirn, qui fournit de très nombreux éléments de sa personnalité. »

Tous les médias perroquet reprenaient exactement les mots pour nous présenter ce document important hier (19 avril) et très difficilement trouvable aujourd’hui (20 avril).

Je l’ai finalement déniché ici dans la version pdf du journal de l’université de Boston : «The Comment »

Fin de parenthèse

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Le « Journal de Montréal » rapporte ceci:

«En 2010, Tamerlan Tsarnaev a participé à un essai photographique intitulé «Je boxe pour un passeport», où l’on peut le voir à l’entraînement.

À «The Comment», le magazine qui a publié l’essai le mettant en vedette. Il a également souligné qu’il préférerait se battre pour les États-Unis plutôt que la Russie, puisque la Tchétchénie n’a toujours pas obtenu son indépendance. Il avait espéré participer aux Jeux olympiques en 2012

Il est clair que le profil des présumés terroristes «extrêmement» dangereux colle difficilement au chapeau qu’on leur fait porter.

Ce matin on peut trouver sur le Web une page Youtube qu’on dit être la page du boxer ainsi qu’un «wishlist de Amazone» pour nous indiquer les intérêts de celui qui a eu la « chance » d’être accusé catégoriquement d’être le poseur de bombes du marathon de Boston.

On a l’impression qu’on lui a construit en moins de 24 heures une personnalité « internet » solide, mais qui ne correspond nullement à la personnalité qu’il avait il y a 48 heures.  Absolument aucun de ses amis ne confirme cette personnalité « internet » sauf peut-être un oncle qui reste douteux.  Il affirme sans émotion que son présumé neveu méritait son sort (la mort) parce qu’il était un looser.  Il ajoute aussi ne pas être en contact avec la famille proche des garçons depuis plus de cinq ans.

> Il était un looser 

> Il était le clown de la classe

> Il était comme tous les jeunes Américains

Des faits importants « oubliés »

Suite au mystérieux meurtre du policier sur le campus du M.I.T., les deux frères ont pris la fuite à bord d’une auto volée.  Ils sont partis avec le conducteur.  Après un long trente minutes de fuite, il libère le conducteur indemne.

Ceci est un fait.  Ce ne sont pas des mots.

Comment expliquer que nos journalistes ne s’intéressent pas plus à cet homme ?

Sur « Ouest-France » on précise l’événement:

« 23 h 30 : un automobiliste est pris en otage, pendant 30 minutes, par deux hommes à Cambridge. Le propriétaire du véhicule est retrouvé sain et sauf dans une station-service. La traque du SUV Mercedes volé commence. »

- Qui donc est ce propriétaire ?

- Quel est son nom ?

- Comment a-t-il été attaqué ?

- Comment a-t-il été traité par ses agresseurs ?

- Comment était le comportement de ses agresseurs ?

- Dans quelles circonstances, comment et pourquoi a-t-il été libéré ?

- Quel arsenal les deux frères avaient-ils dans leur sac à dos (ou leur casquette) pour ainsi tenir tête à la police pendant une fusillade, dont les autorités ont dit en conférence de presse avoir été nourrie de «200» projectiles ?

(À 20min15 sec 200 gun shot, hand made grenade,  explosive

Où donc sont nous journalistes pour poser toutes ces questions ?

Cette question des armes des présumés terroristes «extrêmes» ayant une dangerosité suffisante pour faire sortir en un clin d’œil plus de 9000 militaires et policiers est une question IMPORTANTE.  C’est un « fait » non négligeable.

Où sont donc nos journalistes ?

Nos journalistes ont-ils une tête sur les épaules et de la matière grise entre les deux oreilles ?

Qui donc va demander à la police de nous montrer ces armes «extrêmes» qu’avaient les deux frères pour ainsi leur tenir tête? On dit qu’il avait des « hand made grenade » et des explosifs !  Peut-on les voir ? Ce sont donc des armes qu’ils avaient lors de leur fuite avec l’auto (Mercedes) volée, la fusillade ayant eu lieu après leur fuite.

N’étaient-ils pas un peu encombrés de leurs Ak-47,  de leurs grenades, home made, et de leurs nombreux « explosifs » ?

Pourquoi donc nos journalistes n’ont pas appris à faire du journalisme de «faits» et sont-ils si aiguillés à faire du journalisme de micro en relayant les mots comme des perroquets-sans-tête ?

Une femme à rencontrer…

Celle de Tamerlan Tsarnaev, ce boxeur abattu qui travaillait fort pour se joindre à l’équipe olympique américaine.

Ce couple avait une petite fille.

Où donc est cette femme?  Pourquoi ne peut-elle pas être interviewée ?

Elle est un autre personnage-clef majeur.

Une autre personne incompréhensiblement négligée.

- Où donc habitaient les deux frères ?

- Comment était leur maison ?

En visitant les lieux, on peut apprendre beaucoup de leur mode de vie et de leur personnalité.

Leurs voisins aussi peuvent faire des témoignages intéressants.

Les athlètes s’entrainant au gymnase du boxer sont tous aussi des personnes clefs pouvant nous en apprendre sur cet homme abattu que l’on dit être un terroriste extrême.

Le mystère du 7-eleven

Comment expliquer que ces dangereux terroristes se soient retrouvés dans un 7-eleven (dépanneur aux ÉU) ?

On rapportait toute la journée, il y a deux jours (19 avril) qu’ils avaient été découverts lors d’un vol dans un 7-eleven:

«Tsarnaev, 19, and his brother, 26-year-old — who is now dead — engaged in a shootout with police after robbing a 7-11 convenience store late Thursday.

Both suspects then fled to Massachusetts Institute of Technology in Cambridge, where a campus police officer, Sean Collier, was fatally shot.

The suspects then hijacked a car in Cambridge, prompting a police chase during which they reportedly threw explosive devices at the cops. »

On rapportait dans Le New York Daily News:

« The wild night Thursday started with a robbery at a Cambridge 7-Eleven, where the terror suspects were among the customers, authorities said.

Ten minutes later, the bullet-riddled body of MIT campus police officer Sean Collier, 26, of Somerville, Mass., was found inside his vehicle. He had responded to the 7-Eleven heist, and authorities said he was cold-bloodedly executed.

The brothers then allegedly carjacked a Mercedes SUV and took its owner hostage at gunpoint.

The man was released unharmed about 30 minutes later at a Cambridge gas station before the cinematic shootout in Watertown — where the elder Tsarnaev was killed. »

Un magnifique graphique dans The Sun en nAngleterre faisant la synthèse de ce que l’on appelle sagement «chasse à l’homme» cette journée de folie à Watertown.

Notez bien l’événement numéro 1 : « Bombers rob 7-11 store»

Mais hier soir (19 avril) lors d’une conférence de presse, le  » State Police Colonel Tim Alben » déclare à 6h15:

« 6:15 PM: Alben clarifies that the Tsarnaev brothers were not involved with a 7-Eleven robbery last night, as has been widely reported.

They were at a 7-Eleven, but the robbery happened at a different store around the same time.

He says the brothers’ presence was « coincidental. » »

Comment est-ce possible que cette information du 7-11 ait pu être véhiculée depuis 23h30 la veille sans qu’aucun journaliste ne se rende dans ce dépanneur pour interroger les témoins et le propriétaire de l’établissement ?

Comment se fait-il qu’aucun vidéo des caméras de surveillance du dépanneur n’ait été offert aux médias pour faire voir le vol et les voleurs ?

Et surtout comment se fait-il que la police ait pris plus de 18 heures avant d’infirmer la nouvelle ?

Aujourd’hui si vous cherchez les circonstances entourant les événements du 7-11 vous ne trouvez que des démentis.  La police a modifié l’histoire.  L’histoire est modifiée par des mots, mais concernant les faits «RIEN» absolument «rien».  Aucune visite au dépanneur en question.  Aucune entrevue avec les gens du dépanneur.

C’est presque incroyable de voir à quel point les journalistes ne servent plus à rien, ou servent uniquement à relayer comme des perroquets-sans-tête ce que les « autorités » peuvent dire, et ce, sans jamais vérifier la moindre affirmation qui est dite.  Les «faits» n’existent tout simplement plus.

Personne des médias n’est allé nous montrer le fameux 7-eleven.

Y a-t-il vraiment eu un incident dans ce 7-eleven  pour qu’un policier ait été abattu suite à cet incident ?

On peut nous dire absolument n’importe quoi et on nous dit effectivement n’importe quoi.  Nos fameux journalistes sont d’une nullité phénoménale !

L’inconcevable « normalisé » !

Force est de constater que nous assistons à un phénomène presque incroyable.

On a réussi à rendre « normal » pour la planète entière qu’un jeune de 19 ans ait fait sortir plus de 9000 militaires et policiers avec blindés et équipement de combat sophistiqué, en plus de rendre prisonnier de leur maison plus d’un million de personnes tout en fermant 7 campus universitaires et paralysant tout le commerce d’une ville pendant une journée, interdisant tout transport en commun, métro, autobus, taxi et dans certains secteurs tout déplacement privé, automobile et même à pied !  Plus de vingt pâtés de maisons ont été fouillés sans le moindre mandat.  Les citoyens n’avaient plus aucun droit ni aucune liberté.  Cela nous rappelle notre crise d’octobre 70 (au Québec), mais en beaucoup plus musclé.

Ce simple jeune homme de 19 ans a été la cause de tout cela après avoir été «désigné» sans preuve et sans procès comme étant un des deux terroristes de Boston.  Ce jeune en fuite après un présumé vol de dépanneur qui fut par la suite démenti et, dit-on, l’assassinat d’un policier suite à ce prétendu vol !

INCROYABLE

Incroyable cette capacité de rendre l’inconcevable comme étant une réalité « normale ».

Les rares images de la capture du jeune trouvé caché dans le bateau nous montrent un jeune de 19 ans sans armes et blessé.  Imaginez qu’il y avait tout ce cirque pour le capturer.

Imaginez plus de 9000 militaires et policiers armés jusqu’aux dents avec des équipements dignes d’une guerre en bonne et due forme.

La présomption d’innocence...

Ce jeune est condamné sans procès sans preuve et sans aucune chance de s’exprimer.  Lesdites preuves concernant sa culpabilité ne seront ni scrutés, ni analysés sérieusement.  Le doute raisonnable à son endroit devient un doute inadmissible et même interdit.  Les autorités l’ont déclaré coupable et ont pu lui fabriquer un passé incriminant en un tour de main.  Rien ne sera sérieusement enquêté par nos journalistes perroquet livrant l’évangile des autorités.

Nous vivons dans ce monde.  Un monde où notre pensée et notre jugement sont sérieusement conditionnés, un monde qui annule le raisonnement rationnel et va même jusqu’à nous faire sentir anormal d’avoir des doutes.  Notre seule bouée de sauvetage pour conserver notre cerveau en santé, c’est de toujours s’accrocher aux faits.

Est-il concevable pour vous, vous qui avez du vécu et qui avez vu dans votre vie des criminels en fuite, des chasses policières, des événements majeurs, la crise d’octobre, le 11 septembre, les attaques de Londres, de Madrid, de Waco, est-il concevable pour vous qu’un jeune homme de 19 ans, visiblement blessé et sans armes puisse avoir fait sortir tout ce gratin d’armes et de militaires ?

Comment est-ce possible qu’un jeune homme de 19 ans ayant posé des bombes à Boston, dévalise un dépanneur ?  Comment est-ce possible qu’après le meurtre d’un policier et le vol d’un véhicule cet individu et son frère «extrêmement dangereux» aient pu relâcher indemne le propriétaire après 30 minutes de fuite.  Comment est-ce possible que ces individus avec leurs seuls sacs à dos aient pu nourrir une fusillade de deux cents projectiles et mêmes d’explosifs et de grenades « home made » dit-on ?

À 20min15 sec 200 coups de feu, hand made grenade,  explosives

Comment est-ce possible que ce jeune sérieusement blessé ait pu s’enfuir en ne laissant aucune trace de sang (on dit avoir découvert des vêtements très ensanglantés près du bateau où il était caché).

Comment peut-on imaginer un terroriste «dangereux» qui ne prend pas un seul otage ?  La prise d’otage est l’unique et le seul recours d’un terroriste traqué.  Même blessé, un terroriste dangereux peut vous prendre en otage.

Il est clair que la sortie de tout cet incroyable arsenal militaire et de ces 9000 policiers et soldats armés est totalement aberrant et défie toute intelligence humaine.  Mais malgré que cela défie l’intelligence humaine, nous l’acceptons comme étant « normal ».  Certains manipulateurs de conscience et de jugements possèdent l’art de tout nous expliquer et de tout nous « normaliser ».  Notre cerveau est mis à l’arrêt et nos pensées leur appartiennent.  Nous en venons même à nous sentir anormaux de remettre en question.

Pour terminer, je vous invite à écouter la mère des deux frères.  Elle a été interviewée par la télé russe.

Lorsqu’on entend ce témoignage et qu’on se voit analyser l’événement, on ressent une lutte intérieure nous disant que nous avons tort de mettre en doute la bonne foi des autorités US et une voix nous dit que la mère est soi dans le coup ou soi aveugle du fanatisme de ses fils dont elle affirme être très près.  Notre cerveau est conditionné.  Nous devenons insensibles au monde réel et nous vivons dans ce monde virtuel meublé de bons totalement purs et sans taches, comme tous ces bons policiers qui nous ont fait des «press conferences» (opérations psychologiques) et qui luttent vaillamment contre ces criminels sans cœur et plein de ce fanatisme islamique en guerre contre notre liberté et notre mode de vie enviable.

Le seul rempart à cette manipulation est d’en être conscient.

Serge Charbonneau

Québec

P.S.: Comme on ajuste l’histoire pour que le scénario puisse se tenir il est possible que les liens qui fonctionnaient lors de l’écriture de cet article deviennent inopérants rapidement si ceux-ci nous amènent trop éloquemment vers le questionnement.

Voir la liberté de la presse lors de l’événement

Le grand Boston totalement désert


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