Tant qu'à faire, aussi bien le faire comme disait ma mère.
Je regarde la date du dernier billet. Je pense au sujet du prochain. Plusieurs idées me viennent en tête.
Je regarde dehors, le soleil enfin, je voudrais en profiter. Le terrain à gratter, les branches à ramasser. La vente de débarras à préparer pour la mi-mai.
Le matin, j'ai décidé de consacrer deux heures à l'écriture de mon prochain roman, mais voilà qu'elles vont plutôt au montage de deux dépliants, une affiche, un site. Travail plus lucratif et presque aussi créatif.
Je vais à la poste en vélo. Mon vélo ordinaire, pas l’électrique. Pour reprendre la forme, pour aller à Plaisance, bientôt.
L’après-midi, je marche jusqu’au pont des « Chevreux », je prends quelques photos. Ce n’est pas la meilleure heure, mais à 6 heures le matin, j’ai besoin de sommeil.
Je lis de front :
L’inédit, Marie Cardinal, 2013. J’ai tant aimé cette auteure. Je note cette phrase :« Si le plan était trop présent, il n’y aurait pas de liberté pour la personne qui lit, il y aurait un manuel, un code, pas un roman, pas un livre.»
Je relis La chute des géants de Ken Follet en prévision du tome 2 : L’hiver du monde. Plus de 1000 pages, ça ne se lit pas comme ça. Je m’endors souvent dessus, non parce que ce n’est pas bon, mais par fatigue tout simplement.
En livre numérique j’ai commencé Gloriole à vendre, prix révisé de Rachel Laverdure. Simplement parce que j’ai découvert les Éditions Sémaphore et je voulais voir si d’autres livres que Le dernier hiver de Louise Auger était aussi bon. Oui, jusqu’à maintenant. Comme une garantie de qualité d’écriture.
Donc, je voudrais bien écrire d’autres billets. Entretenir ce blogue, mais voilà, quand ? Tout au plus une recension d’excuses de ne pas y voir plus sérieusement.
Il y a quelques mois, j’ai été invitée à une bibliothèque de l’Outaouais. Honorée, mais à trois mois d’avis, à deux heures de route, comment savoir ce que j'aurais envie de faire de ma liberté ce jour-là. J’avais décliné. Je me serais sentie auteure, en cette Journée du livre, mais voilà, je me sens éparpillée, mais c’est moi, ça. J’aime trop de tout. Et bien aimer, bien faire.
(photo de l'auteure)