L’amour rend beau, l’amour rend fort
Il nous révèle: folle ambition
Et nous élève: pure abstraction
Forêt vierge, sauvage, rebelle
Les mots restent à inventer
Images surexposées
Visages non imprimés
Le temps s’efface
Quand il m’enlace
L’amour est une douce aliénation
Qui tend un piège à ma raison
Dans un refrain où rien n’est frein
Où rien n’est feint
Non seulement j’y consens
Mais encore je l’implore
A genoux, à plat ventre
Plus de fierté dans l’innocence
Plus de cliché quand il avance
C’est quoi ce virus?
Qui m’inocule dans un soupir
Me transporte jusqu’au rire
Et m’emprisonne dans son délire
Qu’on rie de moi, qu’on se moque
Moi j’y crois
Et je veux
Encore
Et encore
Me perdre dans cet amour
M’abandonner
Et m’abonner
Tout lui donner
Est-ce qu’il le sait ?
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