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Le sujet tabou de la mère au foyer.

Publié le 25 avril 2013 par My Morning Glory @My_MorningGlory

Je me pose en ce moment beaucoup, mais alors beaucoup de questions sur mon avenir professionnel. J’ai de la chance car je suis aidée par une coach.
La semaine dernière, elle m’a posé la question suivante :
  • « Si vous étiez riche ou bien veniez de gagner au Loto, que feriez-vous ? »


Cette question avait pour but de me faire imaginer le métier de mes rêves. Très naturellement, je luis ai répondu : 
  • « Je crois que j’arrêterais de travailler. Pour fonder ma famille ».

On en a parlé, et sommes vite tombées d’accord sur le fait que me connaissant, j’aurai très vite envie de faire des choses, de créer… Mais j’ai senti que ça coinçait un peu quand elle m’a dit :
  • « Ne dites pas ça à des femmes qui se sont battus pour avoir accès à l’emploi, il y a 60 ans ».
  • « Je sais… »

Cette idée a fait son chemin pendant une semaine et entre nous, il est évident que me connaissant, je suis incapable d’être « seulement » une mère au foyer. J’ai besoin de me nourrir, beaucoup, et de créer tout le temps. Même si élever des enfants permet cela, ma bulle à moi est très précieuse.
Lors d’un déjeuner, j’aborde ce sujet avec une collègue de travail. Je lui relate ma conversation avec ma coach. Elle semble choquée :
  • « Oui mais t’aurais pas envie de faire autre chose, une activité ? »

Et là, j’ai pigé tout de suite qu’en 2013, dire que même si on est diplômée et pas trop idiote, on peut avoir envie d’être une maman présente, de s’occuper de son chez soi, de sa famille, c’était pas super cool comme idée. Je venais de mettre le doigt sur un sujet tabou…
Le sujet tabou de la mère au foyer.
J’en reparle ce matin avec ma coach, en lui disant que je sentais bien que nous étions sur un sujet pas très facile. Elle me raconte l’histoire de sa belle-sœur, diplômée d’HEC à qui personne ne parle lors de diners en ville car elle est une femme qui ne « travaille » pas tandis que ses copines sont toujours incluses dans la conversation. Elle se sent conne et l’est surement moins que les hommes (et les femmes !) qui ne lui parlent pas…
Ma coach m’a donc donné ce conseil : « Il faut faire les choses dont on a envie ou besoin, quel que soit l’avis ou le jugement des autres ». Oui, je sais c’est un peu con comme conclusion et surtout elle n’invente rien. Mais je trouve ça utile de se poser cette question quand on est face à un choix comme changer de coupe de cheveux/de mec/de voiture/de boulot. Tout ce qui compte, c’est ce qui nous plait. Et les autres, on les emmerde ! (voilà une conclusion qui a plus de pêche !).
Lire aussi cet article de Elle.fr, publié en septembre 2012.


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