Avoir eu 12 ans en 1982 offre quelques privilèges, dont notamment celui d’avoir vu éclore dans la continuité le rap, le funk, la new wave, le reggae, la cold wave, le ska, les soubresauts clinquants et pailletés du disco et le perfectionnement du rock dans toute sa hargne communicative.
Conséquence corollaire : la house, la techno et tutti quanti me laissent clairement indifférent. Reste : un goût immodéré pour la musique et une boulimie pour la radio ; je fais en outre partie des derniers néanderthaliens qui achètent des disques CD ou vinyl dans des magasins et qui se réjouissent de la permanence des disquaires.
De plus, maintenant, et assez solennellement, j’ai l’âge de raison : j’écoute Nostalgie.
J’ai lu, à propos de la pop music un article très instructif dont je vous livre le titre dans sa version originale : « 12 extremely disappointing facts about popular music« .
Les anglo-saxons sont les champions absolus de la pop music et ils portent un regard parfois très amer sur le caractère « populaire » de certains artistes. L’angle journalistique est assez orienté.
Quelques exemples parmi les 12 exemples cités. Led Zeppelin, R.E.M. et Depeche Mode n’ont jamais eu un single n°1 dans les palmarès alors que Rihanna en a déjà eu 10.
« I gotta feeling » des Black Eyed Peas, a obtenu un succès populaire plus important que la moindre des chansons d’Elvis Presley ou de Simon & Garfunkel.
Le CD de Céline Dion, « Falling into you », a davantage été vendu que les albums les plus vendus de Nirvana, Queen ou Bruce Springsteen.
Enfin, l’article se conclut de manière laconique et désabusée : 12- This guy exists.