Alors que mes copains américains semblaient parfaitement me reconnaître, mes anciens potes de l’école de ski d'Avoriaz, m'ont carrément snobé, paradant dans des tenues d'un jaune criard et blanc. Contrairement à moi, ils étaient restés jeunes et beaux et assez naturellement ne semblaient guère reconnaître cet homme à l'allure décrépite qui était désormais ma nouvelle apparence.
Comme pour en rajouter, ces personnages resplendissants comptaient parmi eux des gens qui je savais, étaient morts depuis bien longtemps. Sur le coup, tout cela m'a un peu sapé le moral et je me suis immédiatement juré de ne plus jamais faire de rêves aussi stupides ...