Bon, en général, je ne suis pas enclin à traiter ce type de sujet, mais : je me lance.
Dans le débat actuel où l’on parle beaucoup de sexualité et des choix symboliques et concrets qui l’accompagnent, une Association veut faire entendre sa voix. C’est l’A.V.A., et ce n’est pas du cinéma.
L’Association pour la Visibilité Asexuelle veut être reconnue pour ses convictions. Quelle est sa raison d’être ?
Globalement, leur message majeur est que leurs adhérents ont des attirances pour l’un ou l’autre sexe mais n’ont pas de désir. Ils regardent le menu mais ne consomment pas.
Ça, c’est le type même de parti pris qui est compatible avec les personnes jalouses et celles qui ont été trahies par leur conjoint(e). Bon, après, cela peut générer d’autres malentendus.
Les membres de l’A.V.A. sont répugnés par les photos suggestives qui pullulent tous azimuts, le simulacre de la reproduction les dégoûte et la notion même de « plaisir » est repoussante. Soit.
Ils se disent asexuels comme on est apolitique ou… atypique.
Selon une statistique non vérifiable, 1 % d’entre nous pourrait rejoindre cette Association. Et comme disait le philosophe Martin Heidegger : « La métaphysique est de fond en comble platonique. »