[LA VOIX DÉCHIRÉE DES LUNES]
La voix déchirée des lunes
dérive sur les continents
face aux mémoires englouties
et s’éteint dans la nuit des pierres
Tout est silence.
Elle regarde les oiseaux aux mains coupées
leurs fissures déshéritées, le sol gris
la cendre du sens.
Il ne se passe rien
Quand un monde se meurt.
Tout est dans le chant absent.
Matthieu Baumier, Mystes (extraits inédits) in Revue Phœnix, mars 2013–n° 9, page 82.
MATTHIEU BAUMIER
Source
■ Voir aussi ▼
→ (sur Recours au poème) une notice bio-bibliographique sur Matthieu Baumier
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