J'adore la valériane officinale (rien à voir avec la valériane des jardins, Centranthus ruber). C'est une plante médicinale inscrite à la pharmacopée mais il faut utiliser ses racines et il n'est pas question que j'y touche si je n'en ai pas davantage de plants). Ce qui m'intéresse surtout c'est son élégance, la beauté de ses feuilles et de ses fleurs.
Elle aime les terrains calcaires et un peu humides. J'ai pour cela tout ce qu'il lui faut. Il y en avait à Trifouilly. J'ai eu le plaisir de la découvrir à Romilly en 2010 au pied d'un sureau :
Elle était toujours là en 2011 mais ne s'était pas multipliée :
Je ne l'ai pas retrouvée en 2012 et j'étais déçue. Cette année j'en ai donc acheté un pied que je m'apprêtais à planter devant le même sureau :
C'est alors que j'ai aperçu un jeune plant de l'autre côté du sureau. Par bonheur elle s'était ressemée avant de mourir, sans doute de soif en été :
La voici en détail, photographiée les années précédentes :
Elle ne plait pas qu'à moi :
Elle améliore le sol en attirant de nombreux vers de terre. Elle plait aussi aux chats, mais c'est une autre histoire.
C'est une plante de terrain humide, je l'arroserai l'été pour ne plus la perdre.