Stratégie Gagnante

Publié le 02 mai 2013 par Hugues-André Serres

La Stratégie Gagnante Cameron Herold
Élevons nos Enfants pour être des Entrepreneurs

Oui, je sais, ne parlons pas des choses qui fâchent … Et pourtant … S’ennuyant à l’école, en situation d’échec en classe, en conflit avec leurs pairs : cet enfant est peut-être un entrepreneur, d’après Cameron Herold. A TEDxEdmonton, il plaide pour un rôle parental et une éducation des enfants qui aiderait les aspirants entrepreneurs à s’épanouir – en tant qu’enfants et en tant qu’adultes.

Je serai prêt à parier que je suis le type le plus Stupide de la salle parce que je ne m’en sortais pas à l’école. J’avais beaucoup de mal. Mais ce que j’ai su très vite, c’est que j’aimais l’argent et j’aimais les affaires et j’aimais ce truc entrepreneurial. Et j’ai été élevé pour être un entrepreneur. Et depuis, ça a toujours été ma passion. Je n’ai jamais encore parlé de ça, jusqu’à maintenant.

Donc c’est la première fois que quelqu’un en entend parler, à part ma femme, il y a trois jours, parce qu’elle m’a demandé, « de quoi vas-tu parler ? » et je lui ai dit que je pense que nous ratons une occasion de trouver ces enfants qui ont les caractéristiques d’un entrepreneur et de les préparer ou de leur montrer qu’être un entrepreneur est en fait un truc cool.

Ce n’est pas quelque chose de mauvais et décrié, ce qui arrive dans beaucoup de sociétés. Enfants, quand nous grandissons, nous avons des rêves. Personne ne dit jamais, « Hé, devenons entrepreneur ». Les entrepreneur sont des gens – parce qu’il y en a beaucoup dans cette salle – Qui ont ces idées et ces passions ou voient ces besoins dans le monde et décident de se lever et d’intervenir. Et nous mettons tout en œuvre pour que ça existe …

Et nous avons la capacité de rassembler, autour de nous, ces groupes de gens qui veulent en quelque sorte construire ce rêve avec Nous (Ce que nous faisons présentement dans Marketing de réseau est un bon exemple. C’est moi qui rajoute … Oups… Rires ) … Et je pense que si nous pouvions faire que les enfants adoptent l’idée d’avoir un esprit d’entreprise dès leur plus jeune âge, nous pourrions changer tout ce qui pose problème dans le monde aujourd’hui.

De chaque problème existant, quelqu’un a pensé à une solution. Et étant enfant, personne ne peut dire que ça ne peut pas arriver parce qu’on est trop limité pour réaliser qu’on ne peut pas tout comprendre. Je pense que nous avons l’obligation, en tant que parents et société de commencer à enseigner à nos enfants a pêcher plutôt que de leur donner le poisson. La vieille parabole, «  Donner un poisson à un homme le nourrit un jour. Lui apprendre à pêcher le nourrit toute sa vie. »

Si nous pouvions apprendre à nos enfants à devenir des entrepreneurs, à ceux qui possèdent ces traits de caractères, comme nous poussons vers les sciences ceux qui ont le don des sciences. Que se passerait-il, si nous voyions ceux qui ont l’esprit d’entreprise et leur apprenions à être des entrepreneurs ? Nous pourrions faire que tous ces enfants développent des entreprises au lieu d’attendre des aides financières de l’état.

Ce que l’on fait, c’est que l’on s’assoit pour apprendre à nos enfants toutes les choses qu’ils ne devraient pas faire. Ne frappe pas ; ne mords pas ; ne jure pas. Actuellement, nous apprenons à nos enfants à courir après des boulots vraiment bons, vous savez, et le système scolaire les pousse à courir après des choses comme devenir docteur ou avocat et devenir comptable et dentiste et professeur et pilote.

Et les médias disent que ça serait vraiment coll si on pouvait sortir et devenir mannequin ou chanteur ou une figure du monde sportif comme Sidney Crosby. Le programme de nos MBA n’enseigne pas aux enfants à être des entrepreneurs. La raison pour laquelle j’ai évité un programme MBA à part le fait que je ne pouvais en intégrer aucun parce que j’avais 12 de moyenne à la sortir du lycée et ensuite 12 de moyenne à la seule école du Canada qui m’avait accepté, Carlton – Mais nos programmes de MBA n’enseignent pas aux jeunes à êtres des entrepreneurs. Ils leurs apprennent à aller travailler dans de grandes entreprises.

Qui crée dans ces entreprises ? Ce sont ces quelques inconnus. Même dans la littérature populaire, le seul livre que j’ai jamais trouvé – Et ce devrait être sur toutes vos listes de livres à lire – Le seul livre que j’ai jamais trouvé qui fait de l’entrepreneur le héros est : « La Révolte d’Atlas. » Tout le reste dans le monde a tendance à regarder les entrepreneurs et à dire que nous sommes de mauvaises personnes. Je regarde encore ma famille. Mes deux grand-pères étaient entrepreneurs. Mon père était entrepreneur. Mon frère, ma sœur et moi, tous les 03, possédons aussi des entreprises. Et nous avons tous décidé de nous lancer parce que c’est vraiment le seul rôle qui nous va.

On ne s’intégrait pas dans les boulots normaux. On n’arrivait pas à travailler pour quelqu’un d’autre parce que nous sommes trop têtus et nous avons tous ces autres traits de caractères. Mais les jeunes pourraient tout autant être entrepreneurs. J’ai un grand rôle dans deux associations, mondialement appelées l’association des Entrepreneurs et l’Association des jeunes Présidents. Je reviens juste d’une conférence donnée à Barcelone au congrès mondial de l’association des jeunes Présidents et tous ceux que j’ai rencontré là-bas, qui sont entrepreneurs, avaient du mal à l’école.

On m’a diagnostiqué 18 des 19 symptômes de l’hyperactivité. Donc ce truc-là me fait flipper. (Rires:-)) Ça explique sans doute pourquoi je panique un peu maintenant – mis à part toute la caféine que j’ai prise et le sucre (Certainement pas de l’Organo Gold… Rires … ) – Mais ça fout vraiment les jetons pour un entrepreneur. Hyperactivité, trouble bipolaire. Savez-vous que les troubles bipolaires sont surnommés la maladie du PDG ? Ted Turner l’a. Steve Jobs l’a. Les 03 fondateurs de Netscape l’avaient. Je pourrais continuer ainsi longtemps.

Les enfants – vous pouvez observer ces symptômes chez les enfants. Et ce qu’on fait c’est qu’on leur donne de la Ritaline et on leur dit, « N’ayez pas l’esprit d’entreprise. Rentrez dans cet autre système et essayez de devenir étudiants ». Désolé, les entrepreneurs ne sont pas des étudiants. On apprend en accéléré. On comprend le jeu dans son ensemble. J’ai volé des dissertations. J’ai triché aux examens. J’ai payé des jeunes pour faire mes devoirs de comptabilité à l’université pour 13 devoirs consécutifs. Mais en tant qu’entrepreneur, on ne fait pas de comptabilité, on engage des comptables. J’avais donc réalisé ça avant. (Rires… Applaudissements )

Au moins, je peux admettre que j’ai triché à l’université ; la plupart d’entre-vous ne le feront pas. Je suis également cité – et je l’ai déjà dit à la personne qui a écrit le manuel – Je suis maintenant cité dans ce même manuel d’université dans tous les enseignements supérieurs et universitaire canadiens. En comptabilité analytique, je suis chapitre huit. J’ouvre le chapitre 08 en parlant des prévisions budgétaires. Et j’ai dit à l’auteur, après l’entretien, que j’avais triché pour ce cours précis. Elle a trouvé que c’était trop drôle pour ne pas l’inclure de toute façon.

Mais vous pouvez voir tous ces signes chez les enfants. La définition d’un entrepreneur est : « Une personne qui organise, fait fonctionner et assume les risques d’une entreprise ». Ça ne veut pas dire que vous devez faire un MBA. Ça ne veut pas dire que vous devez terminer l’école. Ça signifie seulement que ces quelques trucs doivent vous sembler juste instinctivement. Et on a entendu parler de ces choses, l’inné, l’acquis, n’est-ce-pas. Est-ce l’un ou l’autre ? Qu’est-ce que c’est ? Bien je ne pense pas que cela soit l’un ou l’autre. Je pense que cela peut être les deux. On m’a préparé pour être entrepreneur. Quand je grandissais, petit enfant, je n’avais pas le choix, parce qu’on m’a appris très tôt – quand mon père a réalisé que je n’allais pas rentrer dans le moule en plus de tout ce qu’on m’enseignait à l’école – qu’il pouvait m’apprendre à me débrouiller en affaires très tôt.

Il nous a préparés, tous les 03, à détester l’idée d’avoir un boulot et à adorer le fait de créer des entreprises qui pourraient employer d’autres gens. (Rires:-)) Ma première petite entreprise, j’avais sept ans, j’étais à Winnipeg, et j’étais allongé dans ma chambre avec une de ces grandes rallonges de téléphone. Et j’appelais tous les pressings de Winnipeg pour trouver combien tous ces pressings me paieraient pour des cintres. Et ma mère est arrivée dans la chambre et a dit, « Où vas-tu trouver tous ces cintres à vendre aux pressings ? » et je lui ai dit, « Allons voir au sous-sol. »

Et nous sommes descendus au sous-sol. Et j’ai ouvert ce placard. Et il y avait à peu près un millier de cintres que j’avais récupérés. Parce que quand je lui disais que je sortais jouer avec les enfants, je faisais du porte à porte dans le voisinage pour récupérer des cintres à mettre dans le sous-sol pour les vendre. Parce que je l’avais vue quelques semaines avant ça – On pouvait être payé. Ils vous payaient en ce temps deux cents par cintre. Donc je me disais, bon il y a plein de sortes de cintres. Et donc je vais juste aller les chercher. Et je savais qu’elle ne voudrait pas que j’aille les chercher, alors je l’ai fait quand même.

Et j’ai appris qu’on pouvait en fait négocier avec les gens. Cette personne là m’avait offert trois cents et je l’ai fait augmenter à trois cents et demi. Je savais même à l’âge de 7 ans que je pouvais en fait obtenir un pourcentage minuscule d’un cent, et que les gens paieraient parce que ça multipliait. A sept ans, j’avais compris ça. J’ai obtenu trois cents et demi pour un millier de cintres.

J‘ai vendu des protections pour plaques d’immatriculation en porte à porte. Mon père m’a en fait poussé à trouver quelqu’un qui me vendraient ces trucs en gros. Et à neuf ans, j’ai fait le tour de la ville de Sudbury en vendant des protections pour plaque d’immatriculation au porte à porte. Et je me souviens très bien de ce client parce que j’ai aussi fait d’autres trucs avec ces clients. J’ai vendu des journaux. Et il ne voulait jamais m’acheter de journal. Mais j’étais convaincu qu’il allait m’acheter une protection pour plaque d’immatriculation. Et il était là, « Bon, on n’en a pas besoin ». Et je lui ai dit, « Mais vous avez deux voitures … » – J’ai neuf ans. Je lui ai dit, « Mais vous avez deux voitures et elles n’ont pas de protection pour plaque d’immatriculation. » Et il dit, « Je sais. » Et je lui dis, « La voiture, là, a une plaque d’immatriculation qui est toute dentelée. »

Et il me dit, « Oui, c’est la voiture de ma femme. » Et je lui dis, « Pourquoi ne pas en tester juste une sur le devant de la voiture de votre femme et voir si elle dure plus longtemps ». Donc je savais qu’il y avait deux voitures avec chacune deux plaques d’immatriculation. Si je ne pouvais pas en vendre quatre, je pouvais au moins en vendre une. J’ai appris ça très tôt. J’ai fait de la revente de bande dessinées : Quand j’avais dix ans environ, je vendais des BD à partir de notre maison sur la baie Géorgienne. Et j’allais en vélo jusqu’au bout de la plage et j’achetais toutes les BD aux enfants pauvres. Et ensuite je retournais à l’autre extrémité de la plage et je les vendais aux enfants riches. Mais c’était évident pour moi. Achète à bas prix, revends cher. Vous avez cette demande d’un côté qui a l’argent. N’essayez pas de vendre aux enfants pauvres ; ils n’ont pas de fric. Les gens riches en ont. Allez le chercher. Donc c’est évident, Ok . C’est comme une récession. Donc, il y a une récession. Il y a toujours 13 milliards de dollars qui circulent dans l’économie américaine. Allez en acheter un peu. Et j’ai appris ça très tôt. J’ai aussi appris, ne révèle pas tes sources, car je me suis fait tabasser après quatre semaines à faire cela parce qu’ un des enfants riches avait découvert ou j’achetais mes BD, et il n’aimait pas le fait qu’il payait bien plus.

J‘ai été obligé de livrer des journaux à dix ans. J’avais pas vraiment envie de livrer des journaux, mais à dix ans mon père m’a dit, « Ça va être ta prochaine entreprise. » Donc non seulement il m’en obtenait un , mais je devais en obtenir deux, et après il a voulu que j’engage quelqu’un pour livrer la moitié des journaux, ce que j’ai fait, et ensuite j’ai réalisé que c’était en récupérant les pourboires qu’on se faisait de l’argent. Donc je récupérais les pourboires et j’obtenais le paiement. Je faisais ça pour tous les journaux. Il ne faisait que les livrer. Parce qu’alors j’ai réalisé que je pouvais me faire de l’argent. A partir de ce moment-là, je n’allais certainement pas être un employé. (Rires:-))

Mon père possédait un atelier automobile et industriel. Et il avait toutes ces pièces détachées qui traînaient. Et il avait toute cette ferraille en laiton et en cuivre. Donc je lui ai demandé ce qu’il en faisait. Et il dit qu’il la jette. Et je lui réponds, « Mais est-ce que quelqu’un ne te paierait pas pour ça ? » Et il fait  «  Peut-être. » Souvenez-vous à dix ans -donc il y a 34 ans j’ai vu une opportunité dans ce truc. J’ai vu qu’il y avait de l’argent dans les ordures. Et en fait je les récupérais dans tous les garages automobiles du coin sur mon vélo. Et ensuite mon père me conduisait le samedi chez un ferrailleur qui me payait. Et je trouvais que c’était plutôt cool. Aussi étrange que cela puisse paraître, 30 ans plus tard, on crée 0800-BRIC-A-BRAC ? Et on fait de l’argent avec ça aussi.

J‘ai fabriqué ces petites pelotes à épingles aux louveteaux quand j’avais onze ans, et on avait fait ces pelotes à épingles pour nos mamans pour la fête des mères. Et vous faisiez ces pelotes à épingles à partir de ces pinces à linge en bois – quand on avait l’habitude d’étendre le linge sur des cordes dehors. Et on faisait ces chaises. Et j’avais ces petits coussins que je cousais. Et on pouvait piquer les épingles dedans. Parce que les gens avaient l’habitude de coudre et ils avaient besoin d’une pelote à épingles.

Mais j’ai réalisé qu’on doit avoir le Choix.

Donc j’en ai peint à la bombe tout un tas en marron. Et quand j’allais à la porte, ce n’était pas, « Voulez-vous en acheter un ? » C’était, « Quelle couleur voulez-vous ? » Vous voyez, j’ai dix ans ; vous n’allez pas me dire non, surtout si vous avez deux options ; vous avez le marron ou le clair. Donc j’ai appris très tôt cette leçon. J’ai appris que le travail manuel, ça craint vraiment. N’est-ce pas, comme tondre les pelouses, c’est pénible. Mais parce que j’ai dû tondre des pelouses tout l’été pour tous nos voisins et me faire payer pour ça, j’ai réalisé qu’un revenu régulier de la part d’un client est extraordinaire. Que si je décroche un client une fois, et que toutes les semaines cette personne me paye, c’est bien mieux que d’essayer de vendre un truc de pelote d’épingle à une personne. Parce que vous ne pouvez pas leur en vendre plus.

Donc j’adore ce modèle de revenu régulier que j’ai commencé à apprendre très jeune. Souvenez-vous, on m’a préparé à faire ça. Je n’avais pas le droit d’avoir de boulot. Je faisais le caddie, j’allais sur le terrain de golf et je faisais le caddie pour les gens. Mais j’ai vite réalisé qu’il y avait cette colline sur notre terrain de golf, le 13 ième trou qui avait cette énorme colline. Et les gens n’arrivaient jamais à monter leur sac tout en haut. Alors je m’asseyais sur un pliant et je ne faisais que transporter tous les gens qui n’avaient pas de caddie. Je portais leur sac de golf en haut et ils me payaient un dollar. Pendant ce temps mes copains bossaient pendant cinq heures pour transporter le sac d’un type et se faisaient payer 10 dollars. Je me disais, « C’est idiot parce que tu dois bosser pendant 5 heures. Ce n’est pas logique. » On se débrouille juste pour trouver un moyen de gagner de l’argent plus vite.

Toutes les semaines, j’allais au magasin du coin et j’achetais toutes ces sucreries. Ensuite, j’allais les livrer à ces femmes de soixante-dix ans qui jouaient au bridge. Et elles me passaient leur commande pour la semaine d’après. Et après ça je livrais juste des sucreries et je faisais payer double. Et j’avais ce marché conquis. On n’avait pas besoin de contrats. On avait juste besoin d’avoir des réserves et une demande et ce public qui vous faisait confiance. Ces femmes n’allaient s’adresser à personne d’autre parce qu’elles m’aimaient bien et je m’en étais rendu compte.

J‘allais chercher des balles de golf sur les terrains de golf. Mais tout le monde cherchait les balles de golf dans les buissons et dans les fossés. J’étais là, c’est fichu. Elles sont toutes dans l’étang et personne ne va dans l’étang. Donc j’allais dans les étangs et en rampant je les ramassais avec les orteils. Vous les ramassez juste avec les deux pieds. Ça ne marche pas sur scène. Donc, vous récupérez les balles de golf et vous les jetez dans votre caleçon de bain et quand vous avez fini vous en avez deux cents environ. Mais le problème c’est que les gens ne voulaient pas de vieilles balles de golf. Donc je les ai emballées. J’ai douze ans Ok. J’ai fait trois types de lots. J’avais les Pinnacles et DDH et celles qui étaient vraiment cool à l’époque. Elles se vendaient à deux dollars l’une. Ensuite j’avais les bonnes qui n’avaient pas l’air trop moche. Elles étaient à cinquante cents l’une. Et enfin je vendais toutes les moches par groupe de 50. Et ils pouvaient les utiliser comme balles d’entraînement.

Et j’ai vendu des lunettes de soleil quand j’étais à l’école à tous les gosses du collège. C’est le genre de truc qui fait vraiment que tout le monde vous déteste parce que vous essayez tout le temps d’obtenir de l’argent de vos amis. Mais ça payait les factures. Donc j’ai vendu beaucoup, beaucoup de lunette de soleil. Et quand l’école m’en a empêché – l’école m’a effectivement appelé dans les bureaux et m’a dit que je ne pouvais pas le faire – Alors je suis allé dans les stations-services et j’en ai vendu plein aux station-services et je les ai fait en vendre à leur clients. C’était cool parce que j’avais alors des points de vente. Et je pense que j’avais quatorze ans.

Et ensuite j’ai financé toutes mes études jusqu’à la première année d’université à Carlton en vendant des outres de vin en porte à porte. Vous savez que vous pouvez mettre une bouteille de rhum d’un litre vingt et deux bouteilles de coca dans une outre ? Alors, hein? Ouais, mais vous savez quoi ? Vous planquez ça dans votre short, quand vous allez voir un match de foot et vous pouvez picoler gratuit, tout le monde les achetait. Offre, demande, grosse opportunité. Je les ai aussi estampillés, donc je les vendais cinq fois le prix normal. Il y avait le logo de notre université dessus.

Vous savez, on éduque nos enfants et on leur achète des jeux, mais pourquoi est-ce qu’on ne leur achète pas des jeux, si ce sont des enfants ayant l’esprit d’entreprise, qui les aident à développer les traits de caractères dont on a besoin pour être entrepreneur ? Pourquoi ne leur apprenez-vous pas à ne pas gaspiller l’argent ? Je me souviens qu’on m’avait demandé de marcher au milieu d’une rue à Banff, Alberta parce que j’avais balancé un penny dans la rue, et mon père m’avait dit, « Va le chercher. » Il a dit, « Je bosse bien trop dur pour mon argent. Je ne veux jamais te voir gaspiller un penny. » Et jusqu’à aujourd’hui je me souviens de cette leçon.

L‘argent de poche donne aux enfants de mauvaises habitudes. L’argent de poche, par nature, enseigne aux enfants à penser à un emploi. Et un entrepreneur ne s’attend pas à un salaire régulier. L’argent de poche incite très tôt les enfants à s’attendre à un salaire régulier. C’est une erreur pour moi si vous voulez élever des entrepreneurs. Ce que je fais avec mes enfants maintenant – J’en ai deux, neuf et sept ans – C’est que je leur apprends à se promener dans la maison et dans le jardin, en cherchant des trucs qui ont besoin d’être fait. Viens voir et dis moi ce que c’est. Ou alors je vais les voir et je leur dit, « Voilà ce qui a besoin d’être fait. » Et ensuite vous savez ce qu’on fait ? On négocie. Ils vont voir ce que c’est. Mais après on négocie sur ce qu’ils vont être payé. Et ils ne reçoivent pas un chèque régulièrement mais ils ont plus d’opportunités pour trouver plus de trucs, et ils apprennent l’art de négocier, et ils développent également la capacité de trouver des opportunités.

Vous alimentez ce genre de truc. Chacun de mes enfants a deux tirelires. 50 pour cent de tout l’argent qu’ils gagnent ou qu’on leur donne, 50 pour cent va dans leur compte maison, 50 pour cent va dans leur compte jouet. Tout ce qui va dans leur compte jouet, ils peuvent le dépenser comme ils veulent. Les 50 pour cent qui vont dans leur compte maison sont envoyés tous les six mois à la banque. Ils viennent avec moi. Tous les ans, tout l’argent en banque va à leur courtier. Tous les deux, à neuf et sept ans, ont déjà leur courtier. Mais je leur enseigne à se forcer à économiser. Ça me rend fou les gens de trente ans qui disent, « Peut-être que je vais maintenant commencer à économiser pour mon plan-retraite. » Merde, vous avez raté 25 ans. Vous pouvez donner ces habitudes à de jeunes enfants quand ça ne les affecte pas encore. Ne leur lisez pas des histoires tous les soirs. Peut-être quatre nuits par semaines lisez-leur des histoires pour s’endormir et trois nuits par semaine faites-leur raconter des histoires. Pourquoi ne pas s’asseoir avec vos enfants en leur donnant quatre objets, une chemise rouge, une cravate bleue, un kangourou et un ordinateur portable, en leur demandant de vous raconter une histoire sur ces quatre choses. Mes gamins le font tout le temps. Ça leur apprend à vendre ; ça développe leur créativité ; ça leur apprend à avoir les pieds sur terre. Faites ce genre de truc et amusez-vous.

Faites les se tenir debout face à un groupe pour parler, même si c’est juste debout face à leurs amis et jouer des pièces et faire des discours. Ce sont les caractéristiques d’une entrepreneur que vous voulez développer. Montrez à vos enfants à quoi ressemblent de mauvais clients ou de mauvais employés. Montrez-leur les employés râleurs.

Quand vous voyez un service client désagréable, faites-le leur remarquer. Dites, « A propos, ce type est un employé minable. » Et dites, « Ceux-là sont des bons. » (Rires ) Si vous allez au restaurant et que le service est mauvais, montrez-leur à quoi ressemble un mauvais service-client. (Rires:-)) Nous avons tous ces leçons devant nous mais nous ne saisissons pas ces occasions ; nous apprenons à nos enfants à aller prendre des cours particuliers. Imaginez si vous preniez en fait tout le bazar des enfants qui se trouve dans la maison à l’heure actuelle, tous les jouets pour lesquels ils sont trop grands depuis deux ans, classé là-haut avec le reste. Parce que cela offre d’énormes opportunités. Je voudrais terminer avec une petite vidéo rapide. C’est une vidéo réalisée par une des compagnies que je coache. Ces types, Grasshopper. Ça parle des enfants. Ça parle de l’esprit d’entreprise. Avec un peu de chance cela vous donnera l’idée de prendre ce que vous avez entendu ici et d’en faire quelque chose pour changer le Monde

[Enfant … « Et vous pensiez que vous pouviez faire n'importe quoi ? »] [Vous pouvez toujours] [Parce qu'une grande partie de ce que nous considérons impossible …] [Est facile à surmonter] [Parce qu'au cas où vous ne l'aviez pas remarqué, nous vivons dans un endroit où] [Un individu peut faire une différence] [Vous voulez une preuve?] [Regardez juste les gens qui ont construit notre pays] [Nos parents, grand-parents, nos tantes, oncles...] [ Ils étaient immigrants, nouveau-venus prêts à laisser des traces] [ Peut-être sont-ils venus avec très peu] [Ou peut-être ne possédaient-ils rien à part...] [Une seule idée géniale] [Ces gens étaient des penseurs, des acteurs de leur Vie... ] [...Innovateurs...] [Jusqu'à ce qu'émerge le nom …] [… D'ENTREPRENEURS …] [Ils changent notre perception du possible.] [Ils ont une vision claire de la façon d'améliorer la Vie] [Pour chacun d'entre nous, même quand les temps sont durs.] [A l'heure actuelle, c'est difficile à voir …] [… Quand notre Vision est encombrée d'obstacles.] [Mais les Turbulences créent les opportunités] [Pour le succès, la réussite et nous poussent …] [A découvrir de nouvelles façons DE FAIRE LES CHOSES] [Donc quelles sont les opportunités que vous allez poursuivre et pourquoi?] [Si vous êtes un entrepreneur] [Vous savez que le risque n'est pas la récompense.] [Non. Les récompenses sont inciter l'innovation …] [… Changer la vie des gens. Créer des EMPLOIS.] [Alimenter la Croissance] [Et créer un Monde Meilleur.] [Les entrepreneurs sont partout.] [Ils gèrent de petites entreprises qui soutiennent notre économie] [Conçoivent des outils pour vous aider...] [… A rester en contact avec les amis, la famille et les collègues autour du monde.] [Et ils trouvent de nouvelles façons d'aider à résoudre les vieux problèmes de la Société.] [Connaissez-vous un entrepreneur?] [N'importe qui peut être entrepreneur...] [Même … VOUS!] [Donc saisissez l'opportunité de créer le job que vous avez TOUJOURS VOULU] [Aidez l'économie à se remettre sur PIED] [Faites BOUGER LES CHOSES.] [Menez votre entreprise vers de nouveaux sommets.] [Mais plus important] [Souvenez-vous quand vous étiez enfant …] [Quand tout ce que vous vouliez atteindre était à portée de main] [ Et dites vous alors doucement, mais avec détermination : ] [Ça l'est TOUJOURS ]

Un Grand Merci pour m’avoir reçu

Archimède a dit un jour : « Donnez-moi un point d’appui et un levier suffisamment long et je soulèverai le monde ».

Le principe d’Archimède est applicable pour créer une Fortune.

Le point d’appui c’est Vous.

Le levier, au XXI ième Siècle c’est la Marketing de Réseau. Dixit : Jean-Philippe Hulin

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