FRANCE. Claude Guéant: ancien ministre, bras droit de Sarkozy, mais, menteur, fraudeur et escroc ?

Publié le 03 mai 2013 par Menye Alain

Les patates sont cuites. « Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir » comme le dit la chanson… 

La seule chose qui reste à Claude Guéant, c’est son nom inscrit en lettres d’or dans l’histoire de la République car, il a été ministre de l’Intérieur. C’est tout. A-t-on le droit d’accabler un homme à terre ? Non. Néanmoins, il est prisonnier de ses propres promesses, de ses mensonges éhontés, de sa défense bancale et surtout de sa précipitation à vouloir se disculper. Comme on dit en Afrique: « trop parler c’est maladie ».

L’homme a trop parlé et par conséquent, il s’est considérable enfoncé dans la mouise.

Claude Guéant, le menteur.

A trop vouloir dire que son argent n’était pas lié à Mouammar Kadhafi, il n’a fait que confirmer que ces biens mal acquis, qui proviennent d’Afrique, ça ne fait plus de doute vu son activité libyenne, ont été probablement une rapine. Mais alors, où sont les Sherpa, Transparency international et autres Survie, ces associations qui s’en prennent uniquement aux Africains soupçonnés de tous les maux ? Aux abonnés absents, bien sûr, comme les ténors de l’UMP qui font profil bas. Et pour cause. Alors, c’est qui le menteur ? Saïf al-Islam, Takieddine, Saleh, Mahmoudi Bagdadi ou Claude Guéant ? On sait les « qui » ont volé les fonds libyens, les « qui » ont menti. Le spectre de Mouammar Kadhafi, dont les raisons de son assassinat macabre se révèlent, hantera à tout jamais ces gens-là…

Claude Guéant, le fraudeur.

En déclarant lui-même qu’il n’a pas déclaré au fisc ses rémunérations en liquide, l’ancien ministre de l’Intérieur a avoué, comme un grand, qu’il est un fraudeur. Dans le cas de Claude Guéant, donc, la fraude fiscale est caractérisée. Logiquement, il sera mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale, et risque cinq ans de prison et 375.000 euros d’amende. Claude Guéant en expliquant avoir touché du liquide en rémunération de son travail, s’est jeté dans la gueule du loup. Au-delà du financement illicite de campagne électorale de Sarkozy, délit désormais prescrit, l’homme devra répondre, devant la justice, de recel et de blanchiment voire l’enrichissement illicite…

Claude Guéant, l’escroc.

Non seulement, ses tableaux n’avaient pas reçu de certificat d’exportation, mais en plus, le nouvel inscrit au barreau de Paris, avocat donc, serait un escroc. Attention, il ne s’agit pas d’une accusation en l’air. Claude Guéant, le marchand d’art, dit avoir vendu ses deux tableaux du peintre batave  Andries van Eertvelt pour 500 000 euros. Or, Artprice, le numéro un mondial des données sur le marché de l’art qu’on ne peut soupçonné d’être de gauche, affirme qu’aucun de ces tableaux ne peut dépasser les…16.000 euros ». Donc, l’avocat malaisin a été dupé, que dis-je, escroqué par Claude Guéant, qui a réussi un coup de passe-passe astucieux, en refourguant ses oeuvres à un neuneu qui ne sait rien de l’art de la peinture…

Il est désormais clair que, l’ancien ministre sarkozyste est engagé dans un cul-de-sac. Sa seule issue de secours est d’avouer maintenant car, dans deux mois, il sera très tard avec l’enquête diligentée par le ministère de l’Intérieur. Le fera-t-il ? Parce que, s’il passe à table, aux aveux complets, il n’y a pas de doute, la Sarkozie sera morte et enterrée, il risque donc se ne rien dire. Ah, « l’argent de Kadhafi cale au coup », comme on dit à Yaoundé…