Magazine Journal intime
Le Bonheur, C'Est Simple Comme Un Coup De Fil.
Publié le 19 avril 2008 par Mélina Loupia
On s'en rappelle toutes et tous, à l'époque, de cette pub, enfin ce spot d'intérêt public, sans doute pour la cause de France Télécom,
voire même des PTT, où une jeune animatrice de colo fêtait son anniversaire bien seule, au milieu d'une tripotée de marmots abandonnés par leurs banlieusards de parents. Toute tristounette de ne
pas s'éclater en boite avec son chéri de l'époque pour l'occasion, elle faisait la gueule alors qu'autour d'elle, la marmaille chantait, sautait et hurlaient " Joyeux anniversaire".
Quand soudain, la grosse sonnerie du téléphone orange en Bakélite retentit dans le brouhaha ( facile, à l'époque, ça faisait taire tout le monde cette sonnerie) et un gamin répond puis hèle sa
mono, qui, incrédule sous son chapeau pointu élastiqué sous le menton, se désigne de son propre index, mimant un " Moi???" improbable.
Elle prend le téléphone comme un pack de bière et soudain, la joie, l'émotion et surtout le sourire illuminent son minois de jeune adulte.
C'était Zabou sans Breitman et son petit ami fictif.
Le bonheur, c'est simple comme un coup de fil.
C'est ce qu'on disait à l'époque et c'était vrai, ce téléphone était alors le seul lien vers l'extérieur des esseulés, éloignés.
Aujourd'hui, le principe de la tentative de rétrécissement des distances reste le même, GSM, MSN, sans fil n'ont fait que faciliter les contacts. Mais on ne reste que dans la communication
virtuelle. Remarquez, c'est toujours ça.
Dernièrement, alors que j'était en train de discuter avec lui de choses et d'autres de la vie, et alors que j'avais déjà en tête la préparation de mon agenda culturel, il me parle de son
actualité.
Les faits se sont téléscopés dans ma tête.
"Et si je t'appelais pour une petite interview?
-Oh pourquoi pas?"
Alors pour celles et ceux qui ne veulent pas écouter à nouveau le son sous prétexte que mon accent sent un peu trop fort la campagne, lui, c'est Bouille, un homme et son âne, Marius. Bouille a le
coeur gros, plein de bonté à donner. Et il le fait. Et ce coup-ci, il attaque le Mont Ventoux avec Marius, pour la bonne cause.
Cette année, Heureux qui comme marius marche pour Les virades de l'espoir.
L'aventure continue.
Je l'ai rencontré l'an dernier, en surfant.
Depuis, chaque visite sur son blog me donne ce petit bout de bonheur.
Et quand on s'appelle, pour le boulot ou pas, c'est la même chose.
Alors même quasiment trente ans après, le slogan ne se dément pas.
Le bonheur, c'est simple comme un coup de fil.