On imagine souvent à tort que ce sont les autres qui ont les bonnes cartes en main, et tous les atouts à leur disposition : fortune, gloire, notoriété, succès, popularité… Sont-ils pour autant plus heureux que nous ?
Le banquier Edouard Stern, l’homme d’affaires Boris Berezovski, l’avocat Olivier Metzner, le cinéaste Tony Scott, le chanteur Kurt Cobain, tous morts dans des conditions différentes : drame passionnel, suicide, mort « inexpliquée ».
Tous faisaient l’admiration de leurs semblables pour leur carrière, pour leur talent ou pour leur intuition créative. Ils partageaient un point commun : l’illusion.
L’illusion qu’avaient les spectateurs de leur réussite professionnelle relayée dans les médias, dans la presse people ou dans les tribunaux, comme étant la recette du bonheur.
Toute cette classe populaire ou moyenne contemplative, envieuse et… en vie, dans l’ombre, dans l’anonymat des immeubles des villes, des résidences de banlieue et des villages de campagnes, vous, moi.
Les statistiques démontrent que les riches s’enrichissent et qu’ils sont de plus en plus nombreux : faut-il s’en inquiéter ? Alors on fait quoi ? On équilibre, on mutualise, on communautarise, Lénine, réveille-toi camarade !
On redistribue les cartes ?