de la charité 4-LIV

Publié le 20 avril 2008 par Moinillon
Ne t'imagine pas avoir la parfaite liberté intérieure, tant que l'objet n'est pas là. Lorsqu'il paraît, si tu restes sans t'émouvoir, pour lui d'abord, et pour son souvenir ensuite, sache alors que tu as atteint ses frontières. Toutefois, même en ce cas, garde-toi des sentiments de mépris : car la vertu, si elle dure, tue les passions ; mais, négligée, elle les réveille.
Maxime le Confesseur : Quatrième centurie