Comment réussir la posture birmane ? Découvrez la stabilité accessible
La position birmane, assis en tailleur avec les mollets et les chevilles appuyés sur le sol
Le but d’une posture de méditation est d’offrir au corps et à l’esprit une stabilité suffisante pour leur permettre de se porter vers d’autres dimensions de leur existence, trop souvent délaissées, méconnues. La posture birmane représente idéalement cette recherche de stabilité puisqu’elle offre deux assises sûres grâce aux mollets. Elle est en plus très simple d’accès et permet aux méditants débutants ou à ceux dont la souplesse n’est pas très développée de méditer avec une position agréable et simple à pratiquer, même pour de longues séances de méditation.
La position birmane
S’installer en posture birmane est relativement simple. Il faut s’asseoir en posant ses mollets à plat devant soi, l’un devant l’autre, généralement le mollet gauche devant le droit, mais rien ne vous empêche de faire l’inverse si vous vous sentez plus à l’aise ainsi. Les pieds sont posés à plat également, la plante tournée vers vous. Les genoux touchent le sol, sauf si vous n’y arrivez pas, auquel cas il ne sert à rien de vous contraindre. Cette posture offre une certaine stabilité très agréable, mais elle demande tout de même un peu plus de maintien volontaire que le lotus. Elle est toutefois bien plus accessible et bien plus simple à endurer lorsque les séances de méditation se font longues. Si, dans un premier temps, ramener les talons près de vous est encore trop difficile, laissez-les là où vous le pouvez, et tentez de gagner quelques centimètres régulièrement, jusqu’à ce qu’ils soient bien posés près de votre bassin. Vous aurez intérêt à vous installer sur un sol souple ou sur une couverture, pour éviter les douleurs aux pieds, aux chevilles ou aux genoux. Le coussin sur lequel vous vous installerez devra être ferme, pour éviter que la position ne s’avachisse et qu’elle gêne alors votre méditation.
Les apports de la posture birmane
La posture birmane manifeste ses premiers avantages au niveau de son accessibilité. Vous pouvez la pratiquer dès vos premiers pas de méditants, même si vous n’êtes pas d’une souplesse exemplaire. Malgré son apparente simplicité, elle demande tout de même une certaine rigueur, un certain maintien qui sont tout à fait favorables à une bonne pratique et qui apportent une discipline qui vous sera utile par la suite. Elle offre, en plus, de la stabilité, pour que vous n’ayez pas à vous soucier de votre corps outre mesure. Vous sentirez une assise sûre, et votre énergie circulera de manière intéressante, efficace. Elle se différencie suffisamment des postures assises classiques pour que vous gardiez toujours à l’esprit que vous êtes bien en train de méditer et non simplement posé là, sans trop savoir pourquoi. Elle vous ramène à ce travail que vous désirez mener, à cette exploration que vous avez décidé d’entreprendre. Elle se rapproche, enfin, des postures plus complexes que vous pourrez pratiquer progressivement grâce au travail de la posture birmane. Vous vous rapprocherez alors des postures plus complexes, plus exigeantes, mais parfois aussi plus intéressantes par ce qu’elles peuvent vous offrir en échange de l’effort que vous consentez à fournir pour les pratiquer.
Vous disposez, avec la posture birmane, d’une posture accessible, simple, et pourtant déjà très intéressante en elle-même ou comme premier pas vers le lotus.
Techniques de Méditation - L'art de méditer au quotidien