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Ma première chambre

Publié le 14 mai 2013 par Mehditazi

Ma première chambre

Les mots ne me viennent pas pour décrire cette première expérience que je viens de vivre.
On se sent transporté par les variations musicales.
C'est un  voyage des sens qui s'engage des la première note.
On ne sait pas ou la musique nous emmène, on est aspiré, dans un tourbillon de sensations étranges.
C'est très curieux comme impression.
je me suis retrouvé entre guerre et paix, le rouge et le noir, Chateaubriand et Kafka.
La scène m’a happé, les lumières m'ont apaisé.
Rien n’a d'importance à ce moment.
La musicalité n'as rien de commun avec les autre genres musicaux.
Si le rock, salsa et autres nous entrainent à danser, Là c'est vraiment une communion des sens qui s'opère.
J’ai encore cet opus en tête, ma pensée vagabonde au gré des violons, des notes de piano et de violoncelle.
Aimant la musique dans son ensemble, celle-ci me surprend.
Il y a un partage silencieux qui se faisait entre l'auditoire et les artistes.
Ressentir cette émotion particulière, c'était voir la beauté du monde, malgré sa noirceur aléatoire.
Chaque personne était seule face à cette musique qui a traversé les âges et les âmes de ceux qui l'ont écouté.
J'ai l'impression qu'il y avait davantage de monde, que ceux présents dans la salle.
Nos sens se nourrissaient et s'éparpillaient.
Je sentais que mon corps  me quittait pour rejoindre une danse invisible que les artistes pratiquaient.
Ce concert s'est déroulé en deux parties.
La première était un trio pour piano, alto et violoncelle op.114 de Johannes Brahms.
Ce n'est pas lui qui m’a le plus ému, sans que je ne le déteste pour autant.
Le second était un quatuor pour piano, violon alto et violoncelle op.30 d'Ernest Chausson.
Cette musique fut une apothéose inattendue.
De ces compositeurs, je ne connais rien, mais cette dernière musique m’a transcendé.
Elle a en elle une force, à laquelle je ne résiste pas, et je me suis laissé emporter.
J'ai remarqué que l'auditoire était composé surtout d'étrangers et de peu de Marocains, alors que la pianiste est Marocaine. Il s'agit de Dina Bensaid âgée de presque 21 ans.
Mais quelle surprise que l'écouter.
J'irais avec un plaisir certain l'écouter de nouveau, mais aussi revivre cette expérience des sens.

Merci pour votre partage.

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