Tiens Zula, je t’ai écrit une chanson.
Comme d’hab c’est de la dream pop, un truc planant tu sais, le genre de chanson qui met sur pause la comédie. Celle où tu penses à rien, tu cours, t’es occupé, tu gambades dans ton champ vide. Et puis, hop, une chanson, un croche pied, « hopopop monsieur, moins vite vous allez où comme ça? ». « Mais vous êtes qui? Mais je vous connais, mais j’te connais, t’es moi, putain je pense pas souvent à toi, t’es où d’habitude? Ca me fait un peu flipper tout ca je vais pas tarder hein, faudra qu’on se reparle à l’occasion… allez, lâche ma manche haha, al… allez salut ! »
Je t’ai vu repartir dans ce tombeau vivant. Dans le berceau à beuveries, euphorique. Et puis t’as ouvrert les yeux, un mur ca fait mal aussi, surtout au galop cérébral, un oeil ou deux, ébloui par une lumière blanche très forte, brulante.
Tout autour de toi et… c’était pas pareil. Tu grandis ma petite. Ah… Tu marches, tu observes. Ca fait du bien de marcher Zula. L’air est chaud, très lourd, mais on s’y fait, on va plus loin comme ça.
En même temps tu regardes où tu veux, et puis si tu veux courir hésite pas, vite fait, attend fait gaffe là… voilà, parfait.
De la balle Zula. Zuzuzu, zuuuula, haha c’est cool hein? Bah ouais, je te l’avais dit !
Allez je file, regarde où tu mets les pieds, bisous.