Pourquoi il faut lire "Beautiful Bastard" de Christina Lauren

Publié le 19 mai 2013 par Willb77

Vous avez aimé 50 nuances de Grey ?

Je vous conseille donc "Beautiful Bastard" de Christina Lauren.

"Un duel amoureux et torride dans l'univers de l'entreprise". Belle accroche en couverture.

La 4eme de couverture résume à peu près le contenu de ce roman qui ferait fondre la neige à son simple contact  tant les scènes érotiques se succèdent et font grimper la température.

"Brillante et déterminée, Chloé, sur le point d'obtenir son MBA, n'a qu'un seul problème: son boss, Bennett. Trentenaire séduisant, arrogant et égocentrique, il est aussi odieux que magnétique. Un beau salaud."

Entre répulsion et attirance bestiale, le cocktail fournit des scènes anthologiques de sexe débridé, décomplexé, et multi-directionnel. 

Le langage employé est à la hauteur de la passion dévorante que connaissent cette stagiaire et son patron. Mais sans tomber dans le SM. Bien que la notion de dominant/dominé(e) s'exprime d'une tout autre manière.

Peut-être au prochain et dernier tome qui paraîtra bientôt, Beautiful Stranger.

A noter que la lecture est aisée. Point de tergiversations, c'est l'action qui prime avec quelques touches d'humour pour éviter de tomber dans le graveleux.

La narration se fait d'un chapitre sur l'autre alternativement suivant le point de vue à la première personne de Chloé et Benneth. Ainsi, les perspectives différentes nous fournissent l'exhaustivité des sensations et visions des situations et des lieux "visités"(ascenseur, cage d'escalier, bureau fermé, parking, salle de réunion, hôtel, salle de bain familiale...)

Le vocabulaire est cru, dans la droite lignée d'un amour dévorant et incontrolable et par opposition au formalisme de la fonction que les protagonistes occupent.

Bref, Beautiful Bastard tient ses promesses et je ne résiste pas à l'envie de vous citer quelques passages.

Page 23 : le début des hostilités

"Je m'arrête en pleine phrase, le souffle coupé. Sa main appuie doucement sur le bas de mon dos avant de descendre, s'immobilisant sur mes fesses. En neuf mois de travail avec lui, il ne m'a jamais même effleurée-pas volontairement en tout cas.

Et là, c'est clairement volontaire.

La chaleur de sa main se déplace sous ma jupe, ma peau s'électrise. Chaque muscle de mon corps se tend, mon ventre se liquéfie. Mais qu'est-ce qu'il fout ?"

Page 103 :

"Je caresse chaque centimètre carré de sa peau et j'embrasse, je mords le dos de ses épaules. Je me vois dans le miroir en train de la pénétrer, et quoi que j'en pense, je sais que je n'oublierai jamais cette image. L'une de mes mains se déplace jusqu'à son clitoris."

etc. 

P104 :

"Je lisse ma cravate et je ramasse la culotte déchirée. Droit dans ma poche."

Beautiful Bastard est une usine à fantasmes dans un cadre corporate. Vous allez prendre votre pied, à défaut d'autre chose pour le moment.;)

Bonne lecture !

Beautiful Bastard est à commander ici sur Amazon au format livre papier ou Kindle.

                      

On continue ?

50 nuances plus claires : la suite ?