éditions Finitude, février 2013, 176 pages, 19 euros
présenté et annoté par Henri Viltard lien
![en quatrième de couverture : Jossot n’aime pas les tièdes, pas plus qu’il ne supporte la bêtise, l’ignorance ou les préjugés qu’il fustige dans ses caricatures. Lorsqu’en 1911, en pleine gloire, il abandonne ses pinceaux et quitte la France pour s’installer en Tunisie, il est à la recherche d’un monde nouveau. Mais de l’autre côté de la Méditerranée, il se montre tout aussi horrifié par l’attitude des Européens, les «sauvages blancs», que par celle des musulmans avides de singer la culture des colons. Alors Jossot trempe sa plume dans le vitriol et ne fait plus de quartiers ; il rue dans les brancards et sait choisir ses sujets : les raisons de sa conversion à l’Islam, les méfaits de l’instruction, le port du voile, l’intégrisme religieux, l’«assimilation» avilissante, la folie meurtrière des états, le droit à la paresse, la course irraisonnée aux profits… Et tout cela entre étrangement en résonance avec le monde qui est le nôtre, près d’un siècle plus tard. Ce recueil de chroniques parues dans la presse tunisienne entre 1911 et 1927 est illustré de nombreux dessins de l'auteur. en quatrième de couverture : Jossot n’aime pas les tièdes, pas plus qu’il ne supporte la bêtise, l’ignorance ou les préjugés qu’il fustige dans ses caricatures. Lorsqu’en 1911, en pleine gloire, il abandonne ses pinceaux et quitte la France pour s’installer en Tunisie, il est à la recherche d’un monde nouveau. Mais de l’autre côté de la Méditerranée, il se montre tout aussi horrifié par l’attitude des Européens, les «sauvages blancs», que par celle des musulmans avides de singer la culture des colons. Alors Jossot trempe sa plume dans le vitriol et ne fait plus de quartiers ; il rue dans les brancards et sait choisir ses sujets : les raisons de sa conversion à l’Islam, les méfaits de l’instruction, le port du voile, l’intégrisme religieux, l’«assimilation» avilissante, la folie meurtrière des états, le droit à la paresse, la course irraisonnée aux profits… Et tout cela entre étrangement en résonance avec le monde qui est le nôtre, près d’un siècle plus tard. Ce recueil de chroniques parues dans la presse tunisienne entre 1911 et 1927 est illustré de nombreux dessins de l'auteur.](http://media.paperblog.fr/i/640/6408370/lu-sauvages-blancs-chroniques-tunisiennes-191-L-DplScB.png)
Je le retrouve avec bonheur en pamphlétaire grâce au beau travail d'édition animé par Henri Viltard lien qui en signe la préface.
En mains, l'ouvrage est beau, depuis la couverture garance-noir-blanc (couleurs anar !),
![Mort_jossot Mort_jossot](http://media.paperblog.fr/i/640/6408370/lu-sauvages-blancs-chroniques-tunisiennes-191-L-O4zygx.jpeg)
En 1911, Jossot s'installe en Tunisie ; définitivement puisqu'il meurt en 1951 à Sidi bou Saïd sans être jamais rentré en France. En 1913 il s'est convertit à l'Islam. Il ne fait plus de dessins satiriques, mais son écriture est de la même veine caustique que ses caricatures, et ses observations de la société et des mœurs, données sous forme de chroniques dans la presse tunisienne, frappent fort, et tous azimuts... Voici quelques uns des titres des articles rassemblés :
Les Néo-civilisés — Pitié pour elles — La question du voile — Les méfaits de l'instruction — Les déformateurs du cerveau — Les parents sont des scorpions — L’Homme est fait pour vivre seul, ...