Patrick Ventrell
WASHINGTON – La diplomatie américaine n’a plus rien à se mettre sous la dent. Imaginons un seul instant, que des terroristes envahissent Boston, que va faire Washington ? Négocier ? Ce gens se foutent vraiment de la gueule du monde. Bachar al-assad, selon eux, doit laisser massacrer les Syriens, laisser des villes où des terroristes sèment la fureur ? Ce qu’ils ne peuvent accepter, ils proposent à Assad de l’accepter ? Quelle ironie ! Leurs indignations sélectives deviennent de plus en plus ridicules. Ils ne veulent pas la paix et passent leur temps à chercher des prétextes. Tant pis pour eux car, le temps est l’allié de Bachar al-Assad, et pour eux, leur pire ennemi, dans ce conflit. Au lieu de se réjouir du fait que la vermine wahhabo-salafo-terroriste est mise en déroute, ils condamnent. C’est le monde à l’envers. Franchement, ce soir, Washington n’a vraiment pas inventer le fil à couper le beurre.
Quand l’inconnu au bataillon, Patrick Ventrell, porte-parole adjoint du département d’Etat parle au nom des Etats-Unis, on se dit que la bérézina est tellement énorme que, les vrais responsables ne savent plus où donner de la tête… Par la voix de ce clown donc, Washington a vivement condamné "l’assaut militaire de la Syrie avec l’aide du mouvement chiite libanais Hezbollah" contre la ville stratégique de Al-Qusseir, accusant Damas de chercher à déclencher un conflit communautaire. Rien que ça. Au juste, les "qui" mise sur un conflit communautaire ? Leurs protégés, parce que les sunnites sont majoritaires en Syrie et ils pensaient pouvoir s’en sortir par cette appartenance. Bref, c’est toujours la même désinformation. Or, l’armée syrienne a des élements suniites, majoritairement aussi, qui ont compris ce que sont l’honneur et l’amour de la patrie.
Le diplomate américain a poursuivi: "Nous condamnons également l’intervention directe du Hezbollah (…) dont les membres jouent un rôle significatif dans l’offensive du régime du président syrien Bachar al-Assad". La colère de l’émir du Qatar est passée par là. Mais, pour mieux l’humilier, car il a accusé les puissances de laisser faire Bachar al-Assad, ils ont envoyé un lampiste. Alors, le petit Patrick Ventrell, poursuivant dans son fiel, a mis une autre couche, en déclarant: "Assad exacerbe les tensions communautaires régionales et perpétuent la campagne de terreur du régime contre le peuple syrien". Ils n’ont que ça à la bouche: le "peuple syrien" mais, ne veulent pas que ce dernier s’exprime et, perpétuellement, ils se substituent à lui.
Ces gens, qui n’ont jamais condamné un seul attentat contre justement le peuple syrien qu’ils ont tant à la bouche, feraient mieux de la boucler…