C'est jeudi, c'est Kolya

Publié le 23 mai 2013 par Pagman

... "Le contact avec la toile, je le perds à chaque instant et le retrouve et le perds. Il le faut bien parce que je crois à l'accident. Je ne peux avancer que d'accident en accident - dès que je sens une logique trop logique - cela m'énerve et je vais naturellement à l'illogisme. Il y a très peu de tableaux que je vois dans leurs dimensions exactes, que ce soit de souvenir ou face à face, et mes dimensions à moi, c'est franchement du hasard parce que je crois au hasard et non à la dimension exacte. Je crois au hasard exactement comme je vois au hasard, avec une obstination constante. C'est même cela qui fait que lorsque je vois, je vois comme personne d'autre".

Nicolas de Staël, Lettre à Douglas Cooper, 1955.

Collines à Agrigente. Huile sur toile. 1954.

Le saladier. Huile sur toile 54 x 65. 1954.

Nature morte au marteau. Huile sur toile 46 x 61. 1954.

La table de l'artiste. Huile sur toile 87,6 x 114. 1954.

Nature morte au chandelier sur fond bleu. Huile sur toile 89 x 130. 1955.

Le bocal (nature morte au bocal). Huile sur toile 73 x 100. 1955.

Les bouteilles rouges. Huile sur toile 73 x 100. 1955.

"Un tableau, s'il est fait, peut ne pas être fini. Il y a des tableaux tout à fait finis qui n'ont jamais été faits".

Charles Baudelaire.