Chronique D'Une Mort Annoncée : Pascal Sevran.

La rumeur, je lui fais face, so close depuis quelques temps. Je la connaissais avant, de loin, je m'en foutais, je l'ignorais. Je fais de même aujourd'hui, avec d'autant plus d'affront. J'ennuie profondément ( dixit Melle A) la rumeur tout autant que celles et ceux qui se tuent à la tache de la distiller, répandre. C'est facile à dire. Mais je le dis. Quoi qu'il en soit, je serai toujours autant fascinée de voir la vitesse à laquelle elle se propage et l'amplitude qu'elle prend au fil des relayeurs. Et en parlant de fils, j'apprends à 19h, par le biais de mon lecteur de flux, que Pascal Sevran est mort. Et alors qu'instinctivement, je m'apprête à mon tour à la diffuser intra muros à toute la maisonnée ( Copilote qui réfléchit sur le trône, tel Rodin, les enfants qui font leur quête chacun dans leurs chambres en réseau, en se hurlant leurs messages qu'ils pourraient très bien s'écrire, mais soit, la guerre, si c'est silencieux, c'est mal.) quand je lis simultanément qu'il n'en est rien. Je ravale ma salive et garde mon cri pour la prochaine occasion et retourne vaquer à mes occupations pré-culinaires. Cependant que j'allais me rendre compte des milliers de visites faites ici en mon absence, je vois dans une fenêtre de conversation, que malgré certains démentis, la rumeur ravageuse continue de faire son oeuvre. Donc voilà, c'est assez rigolo de voir qu'elle s'adapte  aux nouvelles technologies, la rumeur. Sinon, demain, c'est la journée mondiale de la terre, et ça, même si c'est d'après son fondateur, l'évènement le plus populaire au monde, personne n'en parle. Depuis 15 jours, j'ai sorti mon second livre, pas la moindre rumeur. Si y a bien un truc que personne ne démentira, c'est que la rumeur, elle est jamais là où on voudrait qu'elle soit.