Patriiiiiiiiick au Zénith, je suis amoureuse

Publié le 30 mai 2013 par Madameparle

Patrick, aaaah Patriiiick mais que c’était bon!

Je rentre tout juste de ce concert au Zénith, deux heures en tête à têtes avec lui.

En 1993, un peu par hasard j’ai acheté deux billets pour aller découvrir cet homme dont tout le monde parlait. La bruelmania battait son plein et je n’avais pas encore pris le train en route. Je me suis retrouvée sur les marches de Bercy entourée de milliers d’autres minettes.  J’ai découvert un homme qui réveillait les hormones encore timides des jeunes filles en fleur. J’ai été toute émoustillée par ce sex appeal. J’ai acheté un bandana noir et un briquet. Je me suis cassée la voix et suis devenue fan.

Il y a 20 ans.

Et puis ce soir.

Si ce soir.

Avec mon amie Aurélie, nous avions rendez-vous avec notre adolescence.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’ai écouté le dernier album mais je le trouvais tristoune entre le décès d’un pote, un père en prison ou encore une journaliste prise en otage…

Quand j’ai entendu sa voix je me suis laissée prendre de suite par les mélodies connues et reconnues. Sa sympathie irradie la salle. En deux trois phrases le public plein de quadras, de quinquas et de quelques hommes accompagnateurs chante à l’unisson avec lui.

Le hasard a fait que nous avons pu nous trouver au bon endroit au bon moment: devant la scène!

J’ai pu admirer l’homme, toujours un charme fou, le temps sur lui prend des allures de petites rides sexys.

Patrick alterne les chansons piano voix ou à la guitare. Les rythmes se colorent de teintes hispaniques ou de notes orientales. Le déhanché est sûr, l’homme est là et bien dans ses baskets.

Bruel sait occuper l’espace et envahir le zénith de sa seule voix mais il peut aussi faire chanter tout le monde. L’ambiance est tour à tour festive, entraînante  émouvante, poignante. Il rend hommage à Moustaki, un ami.

Pendant deux heures il donne et c’est avec un grand bonheur qu’on prend!

Les briquets ont laissé la place aux portables, les femmes ne s’évanouissent plus, et moi  je traîne toujours mes converses dans les salles de concert et ce soir j’ai retrouvé un peu de mes 15 ans et que c’est bon!