C’est reparti pour un tour. Soit, ces gens font semblant de ne pas comprendre que Dieudonné est un provocateur, soit, ils sont cons et méchants. Polémique, lynchage, folie. L’article de l’Indépendant, en dessous, nouvelle tentative de journalistique d’ostracisme, me fait gerber. Certains, avec une haine indicible, ose parler d’un spectacle antismite sans l’avoir vu. D’autres, incapables de réflexion, suivent comme des moutons, la presse "mainstream" en mal de sensation. Ca devient lassant ce torrent de boue et, ceux qui se laissent embarquer dans cet océan de haine, sont des irresponsables…
Dieudonné était vendredi soir au parc des expositions de Perpignan pour la toute dernière date de son spectacle Foxtrot. Et durant plus d’une heure trente, il n’a pas failli à sa réputation sulfureuse. Il a attaqué sans relâche le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, cité et pris à partie plus d’une centaine de fois pour avoir voulu faire interdire cette représentation.
Pour clore son spectacle, le comédien a finalement chanté la chanson Shoananas. Une reprise du tube d’Annie Cordy qui lui a valu en novembre dernier une condamnation de 20 000 euros d’amende « pour provocation à la haine »*. Une chanson qui devait être retirée du spectacle, selon son avocat, au moment du jugement du tribunal administratif sur la validité du référé du maire de Perpignan.
*Une condamnation pour laquelle Dieudonné a fait appel.
L’Indépendant a titré son article ci-dessus: Dieudonné a finalement chanté “Shoananas” à Perpignan. On s’en fout et, foutez-lui la paix !