Magazine Journal intime

JEUDI 17 Avril_ Le Cal_ Nice

Publié le 22 avril 2008 par Zguignou


Deux dates dans le sud ce week-end. La première à Nice, ville natale de Bertrand, quand même. Bord de mer et riviera. Un rapide coup d’œil à la météo suffit à calmer mon enthousiasme : pluie et nuages prévus tout le WE. Pour une fois nous faisons le trajet en train. Luxe, confort et volupté. Plusieurs avantages indéniables au train. Premièrement, tout le monde est à l’heure. Chacun sait qu’il paiera le billet de sa poche s’il ratait le train (c’est déjà arrivé à nos retardataires abonnés) et écopera d’un bon mois de vannes bien mérité. Ensuite, c’est calme et spacieux. Bruit de fond acceptable, et déroulage de jambes maximal. RDV 7h30. Je pars à 6H30 de chez moi. La journée sera longue. 6h de train tout de même, principalement occupées à dormir, discuter et bouquiner. Nico  est de la partie, Ben ne sera pas là, Viktor remplace Pfel et Marie nous accompagne. Je boycotte les scandaleuses imitations de sandwichs SNCF à 7 euros. L’épreuve est dure. Arrivés à Nice, Giovanni nous accueille et s’occupe de nous. Ça sent l’organisation roots mais généreuse. Je veux dire par là que ce n’est pas la grosse artillerie, mais on sent que les gars se sont mis en quatre pour que tout se passe bien.
Nous allons en tramway à la salle, en passant par l’hôtel pour déposer nos valises. Nous sommes aux résidences Citéa, sortes d’apparts un peu bas de gamme… Le deuxième lit est un lit de camp, c’est pas terrible tout ça. À noter qu’on tombe sur  de vieilles connaissances qui, elles, quittaient l’hôtel: les gars de Sayag Jazz Machine. Les musiciens qui se croisent dans les halls d’hôtel, c’est trop cool. JEUDI 17 Avril_ Le Cal_ Nice
Le Cal est une maison pour tous dotée d’une petite salle de gradins. Le lieu est extrêmement réverbérant, et le son difficile. Ça résonne dans les loges, les escaliers et ma pauvre boîte crânienne, je bouffe deux dolipranes et chausse mes bouchons d’oreilles. On retrouve Patou sur place qui était déjà descendu, retrouver de la famille. Bonne nouvelle, j’ai un Rhodes aujourd’hui, et il sonne terrible ! Stan découvre une nouvelle dimension : Nico a décidé d’essayer une autre solution pour ses retours : lui faire un mix stéréo dans son casque. Ça devient un peu technique, là. En gros, Stan, batteur (sous entendre, déjà à moitié sourd), frappe comme une mule et a du mal à entendre les autres instruments correctement. En lui mettant tout dans son casque, pour la première fois, il entend tout distinctement ! Un nouveau monde s’ouvre à lui. Il redécouvre chaque morceau. Ca laisse rêveur de penser qu’il a pu faire toutes ces dates en entendant pas grand-chose…. Autre première, Max L. essaie un pédalier Vox pour remplacer ses pédales d’effets, lourdes et encombrantes. J’ai fait pareil avec le Rhodes. On verse une petite larme, on sacrifie un peu de qualité, mais quel bonheur de partir léger ! Aahh, c’est un peu d’idéalisme qui s’en va. On y reviendra quand on aura des roadies pour porter notre matos :)
Les balances finies, je ne pense qu’à une chose, dormir. On rentre à l’hôtel. Je n’y passerais pas une seule minute sans dormir. Retour à la salle. Grosse embrouille sur le parking. Les Maxs (les M&M’s) manquent de peu d’en venir aux mains avec un connard de la sécu. Je rigole. Max pas du tout. Le repas ne fait pas l’unanimité, c’est simple, pas exceptionnel. Forcément (je vous ai déjà parlé de l’importance de la bouffe ?),ça râle un peu. Première partie qui envoie la purée : Funky fresh Family.
Motivation proche de zéro avant de monter sur scène. Fatigué, jambes coupées, j’ai oublié de prendre des chemises, y a pas de place pour se changer, ça résonne de partout. Et pourtant. Concert excellent, gros son sur scène. Les gradins terminent debouts. Ça danse, ça rigole, les gueules dans le public font plaisir à voir. Je me régale sur le Rhodes. C’est une fournaise la dedans, les chemises sont très vite mouillées. Je prends quelques photos. Petite sélection. Vidéo de la fin de Crash. Fin de concert euphorique. Fin de soirée plutôt calme, dédicace à Sergio, avec qui Nico à fait ses armes aux ret
ours, que nous avions croisé a Vence l’année dernière. Je scotche sur François l’embrouille une bonne heure avant de me coucher, c’est le comique du moment dans B.A.


JEUDI 17 Avril_ Le Cal_ Nice JEUDI 17 Avril_ Le Cal_ Nice
                               Me Myself & I                                                                             BA on ze Mic !



                              Fin de Crash the party


Retour à La Une de Logo Paperblog