J'ai fait un rêve, ou plutôt un cauchemar

Publié le 22 avril 2008 par Anaïs Valente

C'était horrible, et pourtant ce rêve n'était nullement lié au billet qui précède, puisqu'il date un peu, ce billet, qui est paru sur Madmoizelle il y a un petit temps déjà… donc point de rêve d'Hannibal en train de se repaître de ma cervelle.

Je vous zesplik.J'étais à Liège.ça, ce n'est pas encore cauchemardesque, rassurez-vous (je le précise d'emblée, sinon tous les liégeois vont me haïr, et en ce moment ce n'est pas une bonne idée, Standard champion, Standard champion, Standard Standard Standard champion…).

J'étais donc à Liège avec ma mère, son tendre époux et ma filleule.Nous mangions dans un petit resto.Enfin eux mangeaient.Car moi j'attendais impatiemment ma pitance, qui n'arrivait pas.L'ambiance était lourde.

D'un coup, pour je ne sais quelle raison, je commence à me disputer à mort, mais grave de chez grave.C'est flou, je me souviens juste d'une bouteille de champagne qui passe de mains en mains et de mon repas qui n'arrive toujours pas.Après avoir hurlé un bon coup (la faim rend agressif en rêve), je quitte l'endroit et me retrouve seule dans la cité ardente.

Et là, je me souviens que je me suis déjà retrouvée seule à Liège (ici).Incroyable non, plus de deux mois après le premier rêve, voilà que j'en fais un second, avec la même présentation absurde des lieux et la même terrasse qui tourne.Je dois avoir un neurone malade quelque part.

Je décide donc de m'offrir un tas de macarons, pour me consoler de cette violente dispute.Et j'énumère, toujours en rêve, ceux que je vais dévorer d'ici peu : deux à la violette, deux à la framboise, deux praliné… voire trois de chaque, ce qui serait encore plus mieux, vous en conviendrez.

Mais pour trouver la boutique Darcis, c'est encore plus complexe que dans mon premier rêve : un véritable labyrinthe de couloirs style parking souterrain glauque et sinistre, entrecoupés d'endroits blindés d'hommes saouls (ça doit être la victoire du Standard qui me travaille), et d'appartements sordides, dont un est à vendre pour 500.000 eur.Pas cher, ma bonne Dame.Seul problème : la chambre est deux niveaux en dessous du reste de l'appartement, la cuisine est à ciel ouvert et l'agent immobilier refuse de me laisser partir.Un enfer.

Je parviens à m'échapper et je continue à zoner désespérément à la recherche de macarons, que je ne trouverai jamais.

Puis, je me réveille, épuisée.Et affamée.

C'est clair, je suis en manque de macarons.Plus d'un mois sans en dévorer un seul, l'heure est grave.La pathologie nerveuse me guette.