Un an, cent articles. Déjà.
C’est dans ces moments là que je me dis que le temps passe un peu trop vite à mon gout. Et paradoxalement je me verrais bien avec quatre ou cinq années de plus. Mais je crois que c’est le propre de la condition humaine que de se plaindre de ce que l’on n’a plus et d’envier ce que l’on a pas encore. Aussi, j’en resterai là à ce propos.
Toujours est-il que c’est une bonne occasion pour faire les comptes, jeter un œil sur les statistiques et savoir si j’ai été un bon hôte ou pas. Quoi que "hôte" sous entend un peu que j’eu pris soin de vous, invités. Ou du moins essayé. Et je suis bien conscient que ce n’est pas vraiment le cas puisque je vous ai toujours répété que j’écrivais ici par plaisir et non par obligation.
Bien sur, dans un premier temps, j’ai fait comme tout ceux qui découvrent la face cachée d’un blog, à savoir penser, respirer et manger "nombre de visites". Spirale infernale que ce compteur qui te rappelle qu’aujourd’hui tu n’as pas réussi à faire mieux que hier, que tu n’as pas eu de visites ces 5 dernières heures et qu’en 3 mois tu as fait à peine autant de vues que pendant ton mois record. Alors quand tu te rends compte que pour être vu il faut tout simplement exister – et que tu n’existe qu’en publiant – tu te met à sortir un truc tous les deux jours, au risque de ne plus savoir quoi écrire, de dire de la merde ou dans le pire des cas de ne plus en retirer une quelconque satisfaction.
Attention-whorisme à son paroxysme.
Pour ma part ça n’a duré qu’un temps. Je crois. Parce que je suis trop feignant pour soutenir un tel rythme. Puis je me suis rendu compte d’une chose qui a peut être fait la différence : j’avais beau ralentir la vitesse de parution, on continuait à me parler de ce que je faisais, et sous couvert de "tu veux pas parler de ça ?" et de "tu vas écrire un article dessus ?" j’y voyais une sorte d’encouragements. Tout simplement, on continuait à me lire. Vous continuiez à me lire. Et c’est à peu près tout ce qui importe, au final.
Alors je vais en profiter pour vous remercier d’être là, d’être revenu une fois de plus ou même d’être seulement passé en coup de vent. Liste non-exhaustive, of course.
Merci a toi, fidèle ami(e) qui continu(e) de penser que ce que j’écris peut être intéressant, ou qui espère secrètement que ça le devienne un jour. Promis, je vais essayer de m’améliorer.
Merci à toi, voyageur de l’Internet qui a peut être atterri ici par erreur mais qui t’es dit que tu n’y étais pas si mal.
Merci à toi, et à toi et à toi, qui continuaient à m’emmener voir toute sorte de films pour que je puisse écrire dessus et à me faire faire le tour des burgers de la ville. Même si vous avez aimé la bouse qu’est Prometheus, je vous pardonne. Un peu.
Merci à toi, personne un peu dérangée, qui est tombée sur ces modestes pages en tapant des choses dans google comme "sein alison brie", "zombie pute" ou encore "masturbation". Je me demande encore pourquoi, mais ça m’a fait rire sur le coup.
Merci à toi, qui continu de lire en temps et en heures chaque article que je poste et qui maintiens mes stats constantes. J’espère que tu t’amuses toujours autant à me lire que moi à écrire.
Merci à toi, étranger venu du fin fond de l’Afrique, de l’Asie ou de l’Amérique du sud. Même si tu ne dois rien comprendre à ce qu’i y a écrit j’espère au moins que les images t’ont plu.
Merci à toi aussi, anglophone qui doit rager devant son écran parce que je met des titres en anglais à des articles écrits en français. Mais vois y une occasion d’apprendre une nouvelle langue !
Merci à toi, futur visiteur, pour t’être égaré par ici.
Et merci à toi, lecteur, pour m’avoir lu jusqu’à la fin.
Sur ce, promis, les prochains seront plus funs ! (Ouais, ça fait beaucoup de promesses mais je les notes au fur et à mesure sur des post-It, donc j’oublie pas. #Astuce).