Je me demande s’il lui arrive de ressentir comme moi la douleur d’avoir perdu son âme soeur.
Je me demande si parfois le doute s’installe en elle. Si le manque dépasse à certain moments l’insouciance de sa nouvelle vie.
Je me demande si le soir en se glissant dans d’autres draps, elle fait cette mou que je connais bien, en pensant qu’elle aurait pu. Qu’on aurait pu…
Partagé entre l’espoir et la peur qu’elle me donne des nouvelles,
Je me demande si comme moi, ses doigts ont effleuré mon nom sur son téléphone. Et hésités cent fois à dire combien le manque est difficile. Combien ne pas savoir ce que fait l’autre est poignant.
Je me demande encore cela, et je crois vraiment que dans l’affirmative, rien ni personne ne devrait jamais séparer deux être qui s’aiment.
Et si je suis le seul à ressentir cela, alors sans doute mon téléphone ne sonnera plus pour elle mais pour des sentiments plus sincères.