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Au Valhala, Karim tu partiras! Adieu mon ami!

Publié le 11 juin 2013 par Docteurho

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Je ne sais pas de quel verbe abuser, ni quelle muse je vais outrer pour te rendre l'hommage qui te sied, mon ami, mon frère. Je ne sais pas, non plus, par où commencer, ni quoi dire, car tu es simplement inénarrable! Pourtant, il faudra que je délie mes mots pour que mes maux puissent gésir en une prose qui, je l'espère ira taquiner les esprits de ceux qui, sur le quai de cette vie, te diront Adieu, aujourd'hui… Karim, mon ami, mon frère! Au Valhala, tu partiras, car tu es de ces hommes qui ont inspiré les autres, car tu es un guerrier paisible qui a mené des hommes à des quêtes valeureuses, car tu es le timonier de cette communauté qui a marché derrière toi, jadis, et qui aujourd'hui t'emmènera à ta dernière demeure. Karim, mon ami, mon frère! 

Cette nuit, je t'ai pleuré pendant des heures…et ce matin encore, en tapant sur ce même clavier qui m'a permis de rédiger ton interview à l'occasion de ta nomination à la tête de Yahoo Maroc, je n'arrive pas que je suis en train de faire ton requiem! Mais la réalité est là, torride et dure… Karim, mon ami, mon frère, tu n'es plus! Or si tu pars dans la maison de Dieu, tu resteras à jamais dans nos coeurs, dans nos mémoires, aussi vif que le souvenir de tous ces mots que tu nous as appris, aussi joyeux que tu l'as été… 

Karim, mon ami, mon frère, je peine à trouver le juste mot, ainsi que tu le vois, et c'est dire quelle émotion me fend le coeur en cet instant. Je peine à respirer, je peine à tout faire depuis que j'ai compris que je n'ai jamais dit à quel point je t'aime, et que je ne pourrais plus jamais te le dire et voir ton sourire en retour. Je pleure, et je sais que beaucoup pleurerons avec moi à l'unisson, ce qu'il faudra de larmes pour étancher la soif de l'océan, ce qu'il faudra de temps pour que ton deuil durât à sa juste valeur… 

Karim, mon ami, mon frère, je pars de ce pied te retrouver pour la dernière fois, et avec tes autres amis, nous te porterons sur nos épaules pour aller te déposer dans ta demeure de terre, et si on te laissera là, nous emmènerons tous un peu de ton singulier dans le pluriel de nos coeurs, là où ta place est un éden éternel… Adieu Karim, mon ami, mon frère! 

A la mémoire de Karim Jazouani 


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