http://www.youtube.com/watch?v=-uKk7jiEYKs À quoi tient cet enthousiasme pour l'opéra ? C'est que, là-bas, de par une forte tradition chorale, chanter est devenu aussi naturel que jouer au Cricket. Ainsi, l'Afrique du Sud dispose–t-elle d'un énorme potentiel de voix remarquables. L'Opéra du Cap, le seul de tout le continent africain à proposer une programmation annuelle, l'a bien compris. Une fois par an, un minibus emmène des jeunes chanteurs - noirs, blancs ou coloured (métis) - sillonner le pays. Leur mission : sensibiliser les élèves au chant lyrique et repérer les nouveaux talents. Le réalisateur les a accompagnés dans ce voyage où l'on découvre l'engouement des jeunes Sud-Africains pour la troupe du Cap et où se révèlent de jeunes prodiges aux histoires touchantes - beaucoup venant des bidonvilles. Et moi... J’en suis encore tout retourne-boulé et zému par la beauté indicible de ces voix décrochées des cieux et tombantes magiquement au fond de mes oreilles. Quel beau reportage, ces mômes des townships, des bidonvilles, chantant le bel canto; soudain, la laideur alentour se transforme en des coulisses dignes de la Scala ; J'en aie la chair de poule tout du long et plein de larmes dans les yeux. Un de ces mômes nous dit: "Lorsque t’as pas les moyens de t'acheter un instrument de musique; ben, il te reste ta voix. " Waouh, ça c’est de l’espoir en barre man ! Et comme toute dynamique il en sort des champions, des très bons, des très bonnes. Pretty Yende; qui a grandie à Thandukukhanya, un township de Piet Retief, dans l'est du pays; est une voix qui prend aux tripes ; Elle a d'ailleurs remportée en juillet dernier le concours Operalia, organisé par le chanteur espagnol Placido Domingo. Ces jours ci, elle réside à Milan, et travaille à la Scala... Et c'est une parmi tant d'autres qui montent qui montent. Je prends le parie que dans 20 ans, le milieu de l'opéra sera excusez la comparaison comme celui de la finale du 100 mètres au JO. Des noirs, des noires partout, car, le réservoir Sud Africain parait sans fond. Des talents qui éclosent énormes en ces bidonvilles frappés par la violence, la misère, le Sida, et le racisme. Pretty Yende chantant du Rossini… Ç’est du tournedos bien saignant. Bref, comme il va certainement faire un temps pourri ce weekend et bien visionnez, écoutez. … Et pendant ce temps-là, l’Darcos « qui n’a pas un bac + 5 qui sert à torcher les marmots » s’assiéra à coté de Giscard le lubrique qui à trac blablatera sur ses coucheries fantasmées avec la Lady d’ail ; le Balkany piquera certainement les couverts en argent, les robinets en or, les ronds de table en platine de chez les rois du pétrole, l’Fredo Lefebvre lui relira Zadig & Voltaire des éditions Spirou, mais en anglais cette fois, et l’petiot Nico, s’posera la question qui le démange et le gratouille depuis juillet 2007 : Comment d'un œuf bien blanc, peut-il en sortir un poussin noir ? Faut dire que son pote l’Enrico lui aussi a buché sur ce couscous-là - purée ! Et l’a rien trouvé l’ Macias ; donc ! Par saint méchoui, Vite, tous au Clavier pour que nous soyons frais et Reno ! Allez, trèfle de blague à papa ! J’vais chanter sous la duche. Georges Zeter/Juin 2013
Les Zoulous chantent, les Zélus s’enchantent
Publié le 14 juin 2013 par Georgezeterhttp://www.youtube.com/watch?v=-uKk7jiEYKs À quoi tient cet enthousiasme pour l'opéra ? C'est que, là-bas, de par une forte tradition chorale, chanter est devenu aussi naturel que jouer au Cricket. Ainsi, l'Afrique du Sud dispose–t-elle d'un énorme potentiel de voix remarquables. L'Opéra du Cap, le seul de tout le continent africain à proposer une programmation annuelle, l'a bien compris. Une fois par an, un minibus emmène des jeunes chanteurs - noirs, blancs ou coloured (métis) - sillonner le pays. Leur mission : sensibiliser les élèves au chant lyrique et repérer les nouveaux talents. Le réalisateur les a accompagnés dans ce voyage où l'on découvre l'engouement des jeunes Sud-Africains pour la troupe du Cap et où se révèlent de jeunes prodiges aux histoires touchantes - beaucoup venant des bidonvilles. Et moi... J’en suis encore tout retourne-boulé et zému par la beauté indicible de ces voix décrochées des cieux et tombantes magiquement au fond de mes oreilles. Quel beau reportage, ces mômes des townships, des bidonvilles, chantant le bel canto; soudain, la laideur alentour se transforme en des coulisses dignes de la Scala ; J'en aie la chair de poule tout du long et plein de larmes dans les yeux. Un de ces mômes nous dit: "Lorsque t’as pas les moyens de t'acheter un instrument de musique; ben, il te reste ta voix. " Waouh, ça c’est de l’espoir en barre man ! Et comme toute dynamique il en sort des champions, des très bons, des très bonnes. Pretty Yende; qui a grandie à Thandukukhanya, un township de Piet Retief, dans l'est du pays; est une voix qui prend aux tripes ; Elle a d'ailleurs remportée en juillet dernier le concours Operalia, organisé par le chanteur espagnol Placido Domingo. Ces jours ci, elle réside à Milan, et travaille à la Scala... Et c'est une parmi tant d'autres qui montent qui montent. Je prends le parie que dans 20 ans, le milieu de l'opéra sera excusez la comparaison comme celui de la finale du 100 mètres au JO. Des noirs, des noires partout, car, le réservoir Sud Africain parait sans fond. Des talents qui éclosent énormes en ces bidonvilles frappés par la violence, la misère, le Sida, et le racisme. Pretty Yende chantant du Rossini… Ç’est du tournedos bien saignant. Bref, comme il va certainement faire un temps pourri ce weekend et bien visionnez, écoutez. … Et pendant ce temps-là, l’Darcos « qui n’a pas un bac + 5 qui sert à torcher les marmots » s’assiéra à coté de Giscard le lubrique qui à trac blablatera sur ses coucheries fantasmées avec la Lady d’ail ; le Balkany piquera certainement les couverts en argent, les robinets en or, les ronds de table en platine de chez les rois du pétrole, l’Fredo Lefebvre lui relira Zadig & Voltaire des éditions Spirou, mais en anglais cette fois, et l’petiot Nico, s’posera la question qui le démange et le gratouille depuis juillet 2007 : Comment d'un œuf bien blanc, peut-il en sortir un poussin noir ? Faut dire que son pote l’Enrico lui aussi a buché sur ce couscous-là - purée ! Et l’a rien trouvé l’ Macias ; donc ! Par saint méchoui, Vite, tous au Clavier pour que nous soyons frais et Reno ! Allez, trèfle de blague à papa ! J’vais chanter sous la duche. Georges Zeter/Juin 2013