La décision de l’Antéchrit Barack Obama, président américain, d’envoyer des armes légères aux « rebelles » syriens obéi à une logique de pourrissement. A une logique de folie. A une logique de ne pas perdre la face. En vue de contrecarrer l’offensive sur Alep, la plus grande ville et capitale économique de la Syrie, l’Occident, qui avait cru naïvement à la fin programmée du président syrien Bachar al-Assad, a misé sur le tocard.
La défaite de al-Qusseir, point essentiel du terrorisme international, a créé et déclenché une hystérie collective et de sérieuses préoccupations au sein des régimes occidentaux. Ce revers qui a rendu les ennemis de la Syrie désemparés, de Washington à Paris en passant par Doha, Londres ou ailleurs, a fait comprendre que la balance en faveur du président syrien Bachar al-Assad devenait irréversible. Mais, comme la culture du crime et du sang leur sied à merveille-et pourtant ils accusent les autres-, le langage de paix n’existe pas dans leur vocabulaire.
N’ayant plus de bases arrières et ayant perdu un grand nombre de combattants, surtout à al-Qusseir, il fort probable que la guerre ait été perdue. Côté syrien, aucun triomphalisme, simplement une satisfaction permettant d’affirmer encore une fois que le temps est le pire ennemi des terroristes qui sévissent en Syrie tandis qu’il est l’allié de Bachar al-Assad. Il est pourtant toujours risible d’entendre ceux qui, pas par ignorance, soutiennent des terroristes et restent dans leur prose morbide et mortifère du sempiternel « vous soutenez un dictateur ». Il y a plus de fierté à soutenir un dictateur que des terroristes. Il y a toujours des clowns qui disent qu’ils sont minoritaires.
Certains responsables américains craignent que la décision d’Obama, qui reste réticent à fournir de grandes quantités d’armes et de munitions au al-qaïda syrienne ne soit pas suffisant mais, pire, de faire glisser les Etats-Unis dans une troisième guerre au Moyen-Orient qui ne permettra pas de victoire. Les États-Unis qui ont près de 5000 soldats actuellement en exercice avec la France et l’Angleterre, sans compter les monarchies du golfe, ne font pas vraiment confiance au général- major Salim Idris. Ce dernier, qui a fait appel au cours des dernières semaines aux Américains et aux Européens, pour qu’on lui fournisse des armes lourdes telles que des lance-roquettes, des armes antichars qui pourraient faire face aux chars russes de l’armée arabe syrienne et aussi des armes anti-aériennes.
Or, bien évidement, la presse mainstream ne veut pas en parler, les terroristes ont bel et bien reçu des armes venues de Croatie, et en très grande quantité, acheté avec l’argent qatari-saoudien. Cette livraison comprenait des mitrailleuses M60 et M-79, ainsi que les redoutables armes antichars Osa. Les rebelles ont également obtenu des armes antiaériennes portables utilisés contre les hélicoptères du régime. Alors, cette arnaque d’armer les "rebelles", c’est du pipeau…Ils sont entrain de perdre la guerre.