J'étais frappé par une envie d'évoluer encore. Je donnais le meilleur que je puisse donner, à mon échelle. J'avais discuté, dis, fais comprendre à ma famille que je les aimais. Que malgré leurs imperfections, il y avait du bon, et que je passais au-dessus pour de bons. Que c'était pas des conneries, qu'il restait peu de temps pour essayer de se comprendre, pour essayer de s'aimer.
Le frère de pa' était décédé, il n'a pas voulu l'admettre. Je discutais avec son fils, qui me disait qu'il regrettait, il regrettait à quel point il n'avait pas pu faire le bilan avant qu'il parte, qu'il aurait souhaiter lui dire à quel point il l'avait aimer, et à quel point lui ne s'était pas senti aimer. Il voulait mettre les choses au clair avant qu'il parte, mais ça ne s'est pas fait. Peut-être as-tu nié le que tu allais mourir mon oncle. Peux-être as-tu cru, que plus de temps tu aurais. Qu'importe, moi, j'avais décidé d'ouvrir mon cœur encore plus.