L’interview qu’a dispensée la jeune et pulpeuse ZAHIA ce dimanche était pleine de charmes ; mais elle a aussi démontré tout le drame de la prostitution.
Cette jeune « courtisane » qui refuse le terme de « call-girl » a révélé avec ses larmes toute la douleur d’une femme-enfant qui court après ses illusions de petite fille, perdues en pratiquant le plus vieux métier du monde.
Soyons clairs, si cette interview a rassemblée davantage de monde que celle donnée le même jour par le Président français, c’est autant à cause de l’incompétence du Socialiste qui dirige la France que du voyeurisme de certains d’entre nous. Et je en le regrette pas...
Mais cela dit, le sujet est grave.
Contrairement à ce que certaines féministes prétendent, la prostitution est toujours un drame. Elle n’est jamais librement choisie, acceptée et satisfaisante pour celles qui s‘y adonnent. Il suffit de constater quels drames (familiaux, financiers, d’identité, d’exil, etc..), traversent ou ont traversés toutes ces filles.
Sans être plus saint qu’un autre (loin de là !), j’affirme que la prostitution est une profonde salissure dans la vie de la prostituée et déshonore son client. Nous, êtres humaines, nous valons mieux que ça. Et bien entendu, il est insupportable que des mineurs puissent s’y adonner.
C’est pourquoi il est essentiel que les quelques joueurs de foot qui vont être jugés pour avoir eu des relations sexuelles avec cette jeune fille lorsqu’elle était mineure, soient lourdement condamnés. Le « je ne connaissais pas son âge » ne suffit pas. Tous ceux qui exploitent directement ou indirectement des mineurs doivent êtres sanctionnés. Sans aucune circonstance atténuante.
ZAHIA est cette « poupée » qui suscite bien des tentations ; mais elle aurait pu aussi être notre sœur, notre fille... Une peine exemplaire est exigée !