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Sándor Weöres | Infinitivus

Publié le 22 juin 2013 par Angèle Paoli
« Poésie d’un jour
choisie par Cécile A Holdban
à l’occasion du centième anniversaire
de la naissance de Sándor Weöres

INFINITIVUS

Most kéne ébredni
aztán elaludni
madárrá változni
messzeségbe szállni
tág mezőn lépdelni
völgyi kútból inni
hegytetőre jutni
sziklával görögni
mélységbe lehullni
egy városba térni
ablakba repülni
és legint ébredni.


Sándor Weöres, Ének A Határtalanról, Magvető Könyvkiadó, Budapest, 1980.



INFINITIF

Là il faut s’éveiller
dans le sommeil sombrer
en oiseau se changer
et au loin s’envoler
vastes champs arpenter
aux puits frais s’abreuver
jusqu’au sommet grimper
telles les roches rouler
tout au fond dévaler
dans une ville arriver
par une fenêtre entrer
à nouveau s’éveiller.

Traduction inédite de Cécile A Holdban
D.R. Texte Cécile A Holdban.

 
 



SÁNDOR WEÖRES

JPPo - Weores Sandor

Jean-Paul Gillyboeuf, Portrait de Sándor Weöres
Portrait à l'encre inédit


■ Sándor Weöres
sur Terres de femmes

→ Rongyszőnyeg (14) [+ notice bio-bibliographique rédigée par Cécile A Holdban]



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